Lubero : les jeunes et les autorités s’unissent contre l’insécurité persistante dans la région

Comment renforcer la collaboration entre civils et militaires et mettre fin au phénomène Kidnapping, aux groupes armés et à toutes les autres formes d’insécurité pour développer Lubero? Voila la grande questions ayant préoccupé au total 14 délégués des jeunes et des autorités des agglomérations, communes et villages de Lubero territoire.

Les délégations sont venues de Bingi, Kaseghe, Miriki, Kanyabayonga, Kamandi, etc. Ils étaient réunis autour d’Isaac KIBAMBI, président des jeunes du territoire de Lubero, qui pense qu’il suffit que si tout le monde se décide bien, le kidnapping prendra fin. 

« Nous pouvons vraiment dire non, et c’est fini.Ca ne nous coutera rien, et tout le monde fait son travail et là on n’écoutera plus qu’on a kidnappé quelqu’un à Mapera ou dans le tronçon Kaseghe-Mambasa. Ils ne sont pas des étrangers ceux qui font ces actes », a lancé Isaac KIBAMBI.

Militaires et civils ont pris la parole tour à tour. Chaque délégué a parlé de la situation sécuritaire de son coin de provenance et des recommandations ont été faites aux autorités militaires et civils.

« S’il ya des militaires qui se comportent très mal, il ne faut jamais généraliser la situation, il faut faire la distinction des choses », a laissé entendre un participant. « De même, tous les civils ne sont pas de maï-maï », a réagi un autre.

Tous se sont engagés à briser la méfiance  et a dénoncer tout cas suspect d’insécurité. « Nous devons avoir l’amour du travail au lieu de faire le kidnapping qui continue à  appauvrir notre pays », a lancé un autre encore.

Durant cette réunion, l’activisme d’une milice dite SAIDIA a été dénoncée par les jeunes de Vuhoyo, Ndwali et Kamandi. Ce groupe exige deux mille francs congolais, par semaine à chaque propriétaire de champ de café et mille franc congolais au propriétaire de champ de manioc.

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