Ebola, une urgence sanitaire mondiale: la société civile du Nord-Kivu prend acte de cette déclaration de l’OMS
Des réactions continuent de tomber par rapport à la déclaration de l’Organisation Mondiale de la Santé, OMS, qui a annoncé que la maladie à virus Ebola est une urgence sanitaire mondiale. La dernière est celle de la Coordination Provinciale de la Société Civile, forces vives du Nord-Kivu. La structure citoyenne dit prendre acte de la mesure sanitaire.
Dans une déclaration y relative rendue publique ce samedi 20 juillet 2019, les forces vives du Nord-Kivu souhaitent que la matérialisation de cette déclaration de l’OMS ne soit pas seulement question de mobiliser des fonds pour les partenaires.
Il faudrait aussi que le monde entier peaufine des stratégies pour mettre fin à Ebola. La société civile forces vives du Nord-Kivu craint, en effet, que cette mesure soit un nouveau fardeau qui puisse peser sur « les pauvres sinistrés des régions touchées par les guerres récurrentes et Ebola, dans le cas où les pays voisins en profiteraient pour restreindre les mouvements des congolais ».
« C’est pourquoi la société civile partage le point de vue du coordonnateur de l’Action d’Urgence contre Ebola de l’ONU intervenant dans la même réunion de Genève qu’il est nécessaire de se concentrer à la fois sur les lacunes dans les interventions et sur la qualité de celle-ci », a lancé Edgard KATEMBO MATESO, 2ième vice président de la Coordination Provinciale des forces vives au Nord-Kivu.
Bien plus, la coordination provinciale de la société civile, forces vives, montre que l’éradication complète de la maladie à virus Ebola requiert non seulement l’adhésion communautaire, mais aussi la prise en compte des problèmes qui entravent les actions de santé publique. Entre autres, l’insécurité, l’absence des infrastructures routières, la faible adduction d’eau potable, le manque d’un réseau d’électricité, la mauvaise gestion de la politique sanitaire. Résoudre ces fléaux, c’est contribuer à la dédramatisation de la population de l’Est de la RDC, pense la société civile.