Beni/Kyondo : des torchons brulent entre la société civile et le comité de déplacés

L'Illustration montre le monument principal de la Commune de Kyondo, en territoire de Beni. Ph. Droit tiers

Les torchons brûlent entre la société civile et le comité des déplacés de Kyondo en territoire de Beni. En toile de fond de cette incompréhension, l’opération d’identification des déplacés et autres vulnérables. La présidente de la société civile de Kyondo est accusée de tenter de détourner une assistance attendue vers d’autres nécessiteux.

Les forces vives dénoncent à leur tour des défaillances et des influences dans cette opération que devra exécuter le comité de déplacés. Bien plus, la présidente de cette société civile, madame KASENGE VISIMWANDE, se dit menacée pour son engagement dans l’harmonisation de ce dossier.

« C’est le comité des déplacés qui est en train de croire que moi je suis en train de suspendre l’aide humanitaire là, or moi je ne peux pas suspendre une aide communautaire. S’il y a des humanitaires qui veulent aider, qu’ils viennent aider mais tout en considérant les cibles demandées », a-t-elle indiqué.

Quoi qu’il en soit, elle compte continuer sa lutte. KASENGE VISIMWANDE a, à la même occasion expliqué qui devra être bénéficiaire de l’assistance attendue.

 « Des gens à aider, il faut d’abord songer aux 4 catégories. Il ya les déplacés, les vulnérables, les malades chroniques, aussi les enfants abandonnés. A partir de là, on pourra voir après quelles sont les gens qu’on pourra encore ajouter à la liste. Mais curieusement, ce que nous avons constaté est que l’on n’a même pas considéré les cibles et on a fait l’identification d’une manière ou d’une autre », s’est-elle désolé.

Contacté hors micro, un cadre du comité de déplacés s’est réservé de tout commentaire à ce sujet, pourtant enflammé par les déplacés de guerre vivant à Kyondo.

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