Butembo : 11 jeunes arrêtés ce lundi 19 août

Les services de la Police ont arrêté 5 jeunes à MUTSANGA, 4 à MUTIRI, un à RUGHENDA et un autre à NJIAPANDA ce lundi 19 août 2019. Ces arrestations sont la conséquence du respect à l’appel des membres de la Véranda Mutsanga ayant voulu éveiller la conscience des autorités  RD congolaises afin qu’elles agissent pour la paix et la sécurité en ville de Butembo et Beni et en territoires de Lubero et Beni. En tout cas, les activités sont restées paralysées au Centre-ville de Butembo.

L’avant-midi de ce lundi, la ville de Butembo était sous les heurts des initiateurs de la journée ville morte et alliés face aux éléments de l’armée loyaliste et de la police. Ces forces se donnaient aux déchargements des kiosques, grosses pierres, tronc d’arbre et tout autre genre de barricades que les manifestants remettaient sur les artères intempestivement.  Ces altercations ont été vivement perceptibles en commune Bulengera.

Au-delà de barricades matérielles, les jeunes ont même creusé des caniveaux pour bloquer la circulation des engins roulants. Cette réalité a été constatée au niveau de la cellule MAKOKA sur la route qui mène à RUGHENDA.  Les agents de sécurité étaient alors débordés. A l’issue de cette manifestation, la véranda Mutsanga, Section Butembo, déplore l’arrestation de certains de ses membres et demande aux autorités locales de bien vouloir les libérer sans conditions.

« Ceux qui étaient entrain de pleurer pacifiquement, la police est venue les disperser. C’est ce qui nous a fort étonnés pendant cette journée. Certaines personnes ont été arrêtées et jetées en prison. Nous demandons à l’autorité de s’impliquer dans cette situation en libérant les personnes arrêtées parce que manifester c’est un droit », a plaidé ce membre de la véranda Mutsanga.

La mi-journée, 5 jeunes ont été arrêtés à MUTSANGA par la police, 4 à MUTIRI, un à RUGHENDA et un autre à NJIAPANDA. La ville de Butembo a commencé à vivre ses activités ordinaires tard le soir de ce lundi. Soulignons que les autorités locales avaient déjà interdit cette journée ville morte. Elles avaient prévenu que les récalcitrants de leur mesure devraient être interpelés. 

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