RDC/Lac Edouard : 18 pêcheurs congolais arrêtés moins de 24h après la libération de 9 autres
À moins de 24h seulement après la libération de 9 pêcheurs Congolais de Kyavinyonge jeudi 5 septembre dernier, 18 autres viennent d’être arrêtés sur les eaux du lac Édouard l’après-midi de ce vendredi 6 septembre, par les forces marines Ougandaises. Il s’agit de quatre pirogues d’immatriculation Congolaise de la pêcherie de Kyavinyonge et deux autres de Kasindi-port qui avaient à leur bord 3 pêcheurs chacun, qui ont été interceptées par les services Ougandais et ont été transférées à la prison de Katwe.
Arrêtés, le 09 juin 2019, par la marine Ougandaise sur les eaux du Lac Edouard, 9 pêcheurs congolais de Kyavinyonge ont recouvré leur liberté depuis le jeudi 05 septembre 2019. Cette libération a été possible grâce au paiement de 300 dollars américains par chacun des intéressés. Ils ont eux même témoigné de cette condition de libération, ce vendredi 6 septembre 2019, au cours des entretiens accordés à la presse de Kyavinyonge, juste à leur arrivé dans cette base professionnelle des pêcheurs.
Selon toujours leur témoignage, ils sont en santé médiocre de suite de mauvaises conditions carcérales qu’ils ont vécues dans la prison ougandaise de Katwé. A ces 9 libérés d’appeler à l’assistance pour une prise en charge médicale. Ils plaident aussi pour la relaxation de leurs collègues de professions qui restent en prison. En prison, puisque, indiquent nos sources, chacun n’a pas pu se trouver les 300 dollars américains exigés pour la libération.
Paradoxalement, 18 autres viennent d’être arrêtés sur les eaux du lac Édouard l’après-midi de ce vendredi 6 septembre, par les forces marines Ougandaises.
Selon les sources sur place citées par le site en ligne 7sur7.cd, cette annonce vient de placer de nouveau en émoi les armateurs de cette partie du territoire de Beni qui redoutent les conséquences qui pourront s’en suivre.
Le chef local des services de l’Agriculture, Pêche et Elevage (AGRIPEL) regrette que les arrestations visant les Congolais soient devenues récurrentes.
Isse Vambesa (chef AGRIPEL, ndlr) appelle les autorités du pays à rendre claires les limites lacustres de la RDC pour éviter tout malentendu.