Bukavu et Butembo : des enseignants favorables à la paie de 350$ à la place de 250 promis par le gouvernement

Les membres du Syndicat des Enseignants du Congo SYECO Butembo se disent  prêts à soutenir la Synergie des écoles Conventionnées du Sud-Kivu qui réclament le manque à gagner de la paie du mois de septembre dans le cadre de la gratuité de l’enseignement de base prônée  par le chef de l’Etat Félix TSHISEKEDI. Ces professionnels de la craie de BUKAVU réclament l’amélioration de leurs conditions de vie et de travail en les rémunérant 350 dollars américains et non 250 dollars comme promis par le gouvernement.

KASEREKA KAPOSO Jean, conseiller technique au SYECO Butembo a dit ce vendredi 27 septembre 2019 à Radio Moto Butembo-Beni qu’ils soutiennent leurs collègues du Sud-Kivu.

« Si les enseignants de Bukavu rêvent que les enseignants peuvent être mieux traités que ce qu’à prévu le gouvernement, je pense que c’est une bonne chose. Parce que le travail que l’enseignant rend est un travail louable, c’est un travail très compliqué et nécessite à ce qu’il soit vraiment bien rémunéré. Nous nous devons que les accompagner. Parce que si on remet à l’enseignant 350$, il sera encore mieux situé », a-t-il soutenu avant de mettre pression « Et nous demandons au gouvernement de faire vite. Parce qu’il a dit que d’ici la fin du mois de septembre, on aura déjà remis le mécanisme d’accompagnement de la gratuité chez les enseignants ».

« La gratuité de l’enseignement de base sans frais de fonctionnement »

Ce professionnel de la craie a affirmé l’effectivité de la gratuité de l’enseignement dans les écoles publiques de la place avec beaucoup de difficultés. Il cite par exemple le manque de frais de fonctionnement.

« La gratuité est déjà opérationnelle. C’est à cette occasion que je remercie les chefs d’établissements qui ont même inscrit les enfants sans aucun sou. Et je vous dis que ceux qui ont demandé des moyens ont été obligés de restituer. Je suis moi-même témoin. J’ai vu le chef d’établissement remettre l’argent des enfants. Mais, monsieur le journaliste, il y a des difficultés. Au niveau de l’école, on est entrain de manquer même la craie à partir de laquelle on doit encadrer les enfants qui sont déjà très nombreux dans les écoles publiques. Il n’y a pas non plus de place où ils peuvent se mettre, pas de bancs ; et cela parce que le frais de fonctionnement ne sont pas encore là », s’est-il désolé.

Notons que pour matérialiser correctement cette mesure de gratuité de l’enseignement de base, cet enseignant souhaite  qu’il y ait des  mécanismes d’accompagnement.

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