N-Kivu : l’Assemblée Provinciale adopte le projet du calendrier de la session de septembre 2019

L’Assemblée Provinciale du Nord-Kivu a adopté, mardi 15 octobre 2019, le projet du calendrier de la session parlementaire de septembre 2019. La plénière y relative a eu lieu à Goma, Chef-lieu de la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo.

Prenant la parole, Adèle BAZIZANE, rapporter  de l’Assemblée provinciale fait croire que ce calendrier tient compte de plusieurs problèmes de la population tels que l’édit portant protection de défense des droits de l’homme, également des projets d’édits par rapport au budget de la province. Elle fait croire aussi que ce calendrier  ne restreint pas tout contrôle des députés  aux membres du gouvernement provincial.

« Nous avions tenu compte de tous les problèmes de la population parce que dans le projet nous avions mentionné un projet d’édit portant protection des défenseurs des droits humains. Nous sommes passés aux différents projets d’édits par rapport au budget de la province mais également aussi au  budget de l’Assemblée provinciale parce que nous savons que dans le budget provincial, on va pouvoir récolter tous les problèmes de la population pour qu’on y trouve une solution après que le gouvernement ait des moyens pour le matérialiser certainement. Partout en province on a des problèmes et nous osons croire au courant de cette session, la province aura un budget et la population aura son compte une fois le budget exécuté au niveau de la province du Nord-Kivu. Le calendrier est ouvert, donc à n’importe quel moment un député peut contrôler un membre du gouvernement, un député peut contrôler un gouverneur. Donc il n’y a pas de restrictions par rapport au contrôle. Chaque député est libre de contrôler et le gouverneur et les services rattachés à la province », a-t-elle lancé.

 Mais, le député  KAKULE SAASITA estime que la question de contrôle parlementaire et réglementaire a été contournée par l’Assemblée provinciale. Cet élu du territoire de Lubero  redoute que cette situation pousse le peuple à vivre le scandale de l’hémorragie financière.

« Ils ne veulent plus continuer la lutte de la révolution, mais plutôt ils se contentent de faire la légence  au-près de certaines autorités. A la population  d’être très vigilante par rapport au comportement de nous les élus puisque un moment il peut arriver qu’on nous dise que nous avons trahi la révolution et continuer à tenir le Bic rouge  pour que le moment venu elle puisse encore une fois sanctionner positivement pour ceux qui ont aidé à contribuer à la révolution mais aussi négativement pour ceux qui ont somnolé et encouragé le mal. La question de contrôle parlementaire et réglementaire est légale. Lorsque l’assemblée contourne cette question, cette assemblée provinciale  crache sur la volonté du peuple et  pousse le peuple à vivre le scandale des hémorragies financières. Ce  que nous ne voulons pas. Mais nous savons que un moment avec ce que nous aurons à apporter comme contribution, la révolution continuera. Pour y arriver, nous sollicitons encore une fois l’appui de la population toute entière pour permettre que les choses avancent », a-t-il appelé.

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