Kinshasa : les confessions religieuses s’accordent sur la protection des forêts tropicales
Responsables des confessions religieuses et peuples autochtones en lutte commune pour la protection des forêts tropicales. Ils se sont accordés à mener ce combat à la clôture de l’atelier interreligieux qui s’est déroulé du 03 au 05 décembre 2019 au centre interdiocésain de Kinshasa.
La rencontre a été tenue sous l’égide de la Conférence Episcopale Nationale du Congo, CENCO, et de l’Eglise du Christ au Congo, ECC, en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, PNUE. Elle a été l’occasion pour des représentants des confessions religieuses de la RDC, des représentants des peuples autochtones et des organisations de la société civile qui travaillent sur des questions forestières.
Au menu de ces assises, le lancement de l’Initiative interreligieuse pour les forêts tropicales en RDC, IRI-RDC. Les différents responsables des confessions religieuses ont reconnu, à l’unanimité, l’urgence qu’impose la préservation des forêts tropicales en vue d’avenir meilleur.
« Cet atelier a contribué au renforcement de notre responsabilité écologique dans la mesure où il nous a permis de prendre davantage conscience de l’intérêt qu’il y a à protéger la nature. C’est dans un cadre interreligieux que nous allons nous impliquer, à la lumière de l’encyclique du Pape François, LAUDATO SI, qui promeut la culture de respect des forêts et des personnes qui y vivent », a déclaré Mgr Marcel UTEMBI, Archevêque de Kisangani et Président de la CENCO.
Par ailleurs, le Président National de l’ECC a salué cette énième initiative de parler de la protection des forêts en RDC.
« Nous sommes ici au niveau de considérer le poids démographique des confessions religieuses pour pouvoir relayer le message à la base », a fait savoir le révérend pasteur André BOKUNDOA.
Une déclaration commune où toutes les parties prenantes réaffirment leur ferme engagement à lutter contre la déforestation des forêts tropicales du bassin du Congo, a sanctionné cet atelier.
Pour immortaliser ce moment, les responsables religieux et les membres des communautés indigènes ont planté un arbre au jardin du Centre Interdiocésain, siège de la CENCO.