A Beni et Lubero, le REDHO dresse un bilan de plus de 120 morts depuis novembre

Le Réseau pour les Droits de l’Homme, REDHO, a publié la synthèse du monitoring sur l’insécurité en territoire de Beni et Lubero depuis novembre 2019.
Dans un communiqué de presse rendu public de ce mardi 10 décembre 2019, le REDHO fait état de 120 personnes sauvagement abattues et d’autres portées disparues. Aussi, le REDHO rappelle que la prolifération des groupes armés en territoire de Lubero ne cesse de martyriser les populations autochtones.
Pour y pallier, le REDHO a formulé des recommandations pour mettre fin à l’activisme des milices en territoires de Beni et Lubero et en villes de Beni et Butembo. Au vice-premier Ministre et Ministre National de l’Intérieur, l’organisation demande d’instruire les éléments de la PNC de respecter des Droits Humains et d’assurer le maintien de l’ordre public dans les endroits conquis par les FARDC.
Le REDHO veut également que le Commandant des opérations SOKOLA I fasse preuve de son savoir-faire en mettant fin à l’activisme des rebelles présumés de l’ADF, tout en respectant le Droit International Humanitaire.
Le REDHO donne à la MONUSCO le devoir d’appuyer sincèrement les FARDC à éradiquer toutes les milices qui tuent des vies humaines et paupérisent plusieurs familles.
Le document du REDHO a été signé par son coordonnateur, Maître MUHINDO WASIVINYWA, qui appelle la population à rester vigilante et à collaborer avec les services de sécurité en dénonçant l’ennemi de la paix.