Devant le congrès, F. Tshisekedi promet la régularisation des conditions des N.U. 

Dans son discours sur l’état de la Nation ce vendredi 13 décembre 2019 devant les deux chambres du parlement réunies en congrès, le Chef de l’Etat Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO est revenu sur son ordonnance en rapport avec la gratuité scolaire dans les établissements publics.

Pour le successeur de Joseph KABILA KABANGE, la mesure renvoie à la suppression de tous les frais jadis payés par les parents et à la prise en charge de l’enseignant et du fonctionnement des écoles publiques.

« J’ai ordonné la mise en œuvre de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics. La gratuité de l’enseignement primaire consiste à la suppression de tous les frais de scolarité payés par les parents. Il s’agit du minerval, de l’assurance scolaire, du bulletin, de l’identification des élèves et de frais de test national de fin d’études primaires », a-t-il lancé.

Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a promis la paie effective des enseignants immatriculés et la régularisation des conditions socioprofessionnelles de Nouvelles  Unités, d’ici Janvier 2020.

« Prenant en considération les observations pertinentes de son éminence le cardinal Fridolin AMBONGO lors de la célébration de sa messe de prémisses à Kinshasa le 17 novembre 2019,  j’ai engagé mon cabinet dans les pourparlers avec les gestionnaires des écoles conventionnées catholiques et le ministère de l’EPST pour apporter des réponses idoines à la prise en charge des enseignants non payés et nouvelles unités », a-t-il mentionné avant d’ajouter « A cela, il faut ajouter la prise en charge de nouvelles unités  après leur identification au courant du 2ième trimestre 2020 ».  

Pour rappel, c’est depuis l’année scolaire 2019-2020 que le Chef de l’Etat a recommandé aux établissements scolaires publics de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, EPST de matérialiser la gratuité de l’éducation de base. Cette gratuité concerne les classes de la 1ière à la 8ième année. Des mouvements de grèves intempestives avaient été organisés par des enseignants pour réclamer la matérialisation de cette mesure. L’assurance de répondre incessamment aux désidératas des enseignants avait payé la suspension de ces mouvements de grève.

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