Butembo : les victimes du déguerpissement à Rughenda soulagées de l’entretien avec le maire

Les victimes du déguerpissement du quartier Rughenda sont satisfaites de la descente du maire de la ville de Butembo. Ils ont exprimé ce satisfecit après un échange sur le conflit terrien les engageant avec l’ancien chef terrien MBOKO le matin de lundi 16 décembre 2019.

KATSUVA MATATA Bienfait, porte-parole des personnes déguerpies, en plus d’être satisfait par la descente du maire, ajoute qu’une lettre de secours aux victimes de la cellule VUSUMBA  adressée au président de la république avait été remise au maire de la ville, MBUSA KANYAMANDA Sylvain.

«J’ai manqué les termes à utiliser. Mais sinon, nous disons tellement merci à l’autorité urbaine qui a voulu vraiment se déplacer vers nous. Parce que, nous avons été les premiers à effectuer le pas pour que nous puissions aller le voir dans son bureau de travail, mais il a jugé mieux d’être sur terrain pour que lui-même se rende compte de la véracité des faits ; et nous sommes très satisfaits de ce qu’il vient d’observer lui-même… Nous avons eu à lui remettre notre lettre de secours que nous avons adressée à son excellence le président de la république. Nous lui avons aussi remis une liste des victimes de la barbarie de Mboko », a-t-il mentionné.

Le maire de la ville pense que ceux qui se disent lésés par l’exécution de ce jugement peuvent initier une action en justice en présentant clairement les preuves démontrant qu’ils sont victimes de l’exécution de ce jugement rendu. MBUSA KANYAMANDA Sylvain regrette que les exécutants de la décision judiciaire sont passés outre les décisions rendues dans ce jugement.

« Parmi les réclamations et revendications de cette communauté, il y a ceux là qui disent avoir été victimes d’une injustice par le fait seulement que le greffe d’exécution est allé au delà des limites détaillées dans le jugement dans la décision. Voilà pourquoi il fallait écouter ceux qui ont semblé aller au delà des limites prévues, et nous pensons qu’il est de bon droit pour eux, et ils sont dans la liberté de pouvoir aussi réclamer parce qu’ils estiment que l’exécution a été effectuée au delà des limites des prévisions se trouvant dans la décision. Alors il nous a fallu quand même leur assurer qu’ils peuvent initier une action en justice en démontrant clairement qu’ils  ont été victimes et qu’il faudrait que le greffe d’exécution puisse aussi éclairer cette communauté qui, bien qu’ignorante, mais a besoin d’avoir une lumière» , lancé le maire de Butembo.

Les dégâts de la démolition des maisons au quartier Rughenda en cellule Vusumba  sont estimés 20 mille 139 dollars.

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