Butembo : la riposte contre Ebola renforce sa stratégie 

La coordination de la réponse à Ebola à Butembo déplore les mauvaises pratiques faites par certaines personnes. Lors de la conférence de presse qu’ils ont tenue ce dimanche 05 janvier 2020, les agents de la réponse à Ebola à Butembo, ont ainsi appelé les habitants à dénoncer les cas suspects qui se cachent dans la communauté et notamment signaler le trajet des malades.

Parmi les mauvaises pratiques, il ya par exemple la consultation à domicile dont certains médecins se portent garants même lorsqu’il s’agit des cas compliqués. Un autre problème est le suivi des contacts.

Lors de la conférence de presse le dimanche 05 janvier 2020, les agents de la réponse à Ebola à Butembo ont appelé les habitants à dénoncer les cas suspects. Pour y parvenir, en cas de déménagement par exemple,  ces experts de santé ont suggéré aux structures sanitaires l’enregistrement de nouveaux arrivants dans toutes les zones de santé pour faciliter le contrôle en cas de suspicion. D’où l’implication de toutes les structures sanitaires et de la communauté.

Le coordonateur ad interim de la réponse à Ebola à Butembo, monsieur Jean-Paul ATIBASAYI, parle de l’avantage de l’identification des contacts.

« Cette personne là normalement ne peut pas disparaitre. Si on a la liste, on doit l’informer qu’il doit rester assidu au suivi pendant 21 jours et qu’on doit le voir toujours pour la simple bonne raison qu’on doit le voir tous les jours de façon que si tu fais la maladie, qu’on te détecte aussitôt  parce qu’aussitôt on t’amener aux examens et on te confirme, aussitôt tu bénéficies des traitements et aussitôt tu vas guérir », a-t-il mentionné.

Les équipes de vaccination passent de 9 à 5

Le coordonateur ad interim de la lutte contre Ebola à Butembo a également parlé du nouveau protocole de vaccination. Docteur Jean-Paul ATIBASAYI souligne que certaines étapes ont été supprimées après convention des experts. Parmi les aspects pratiques, celui-ci a annoncé que les équipes de vaccination ont été restreintes à cinq au lieu de neuf comme dans le temps passé.

« Le vaccin, comme tout autre médicament, suit un processus jusqu’à obtenir l’autorisation d’entrer sur le marché. C’est ce qu’on appelle ANN. Ce processus a été suivi, homologué, et on a trouvé qu’on doit alléger certaines choses.  Raison pour laquelle vous allez voir comment est-ce qu’on va commencer à vacciner. Il n y aura plus de longue procédure comme on était habitué auparavant », a-t-il lancé.

Les cadres de la réponse à Ebola à Butembo ont invité la population à éviter de spéculer sur de faux messages sur le vaccin et sur toutes les questions liées à la maladie à Virus Ebola. « Toutes nos portes sont ouvertes pour tous les désireux de se renseigner sur ce vaccin », ont-ils invité, dans leur conclusion.

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