Lubero : A Njiapanda, seules les denrées alimentaires seront vendues les jours de marché
Selon le fonctionnaire Délégué de l’État, seules les denrées alimentaires seront vendues au marché commercial de Njiapanda pour se prévenir du Coronavirus. L’élan a été lancé mercredi 25 mars 2020 jour de marché dans cette partie de la Province du Nord-Kivu en RDC. Pour Maitre Monga Mabanga Julio, la population doit comprendre que le Coronavirus est une véritable pandémie face à la quelle la prévention doit se comprendre comme un impératif.
Ce mercredi 25 mars, seules les denrées alimentaires étaient vendues au marché commercial. Cette mesure concerne tous les jours de marché en commune rurale de Njiapanda. Sous une surveillance de quelques hygiénistes et membres de la Croix Rouge, l’accès au marché était conditionné par le lavage obligatoire des mains dans ce marché en groupement Manzia, chefferie des Baswagha, territoire de Lubero. Les revendeurs des produits non vivriers sont restés à la maison. Les activités étaient d’ailleurs timides au marché. Les étalages étaient presque vides. A cela s’ajoute une forte pluie qui s’est abattu.
Selon le délégué de l’État affecté à Njiapanda, la population doit comprendre que le Coronavirus est une véritable pandémie face à la quelle la prévention vaut encore mieux. Soutenant les mesures prises par le Chef de l’État Félix Tshisekedi, le représentant du gouverneur indique que la vente des denrées alimentaires est l’unique activité qui sera fonctionnelle au marché de Njiapanda, sous une forte surveillance. Cela pour éviter tout attroupement pouvant entrainer la contamination. Ceci concerne chaque mercredi et samedi, jours de marché à Njiapanda.
L’autorité locale conseille la population au respect et application stricte des règles d’hygiène comme il en était pour la lutte contre Ebola.
L’économie affectée sensiblement par la mesure portant fermeture des frontières
La mesure portant fermeture des frontières de la RDC avec d’autres pays entraîne des conséquences néfastes au marché, notamment la hausse spectaculaire des prix de certains articles. Un sachet de sel de cuisine passe de 600 Fc à 1 500 Fc. Pour les produits pétroliers, 1 litre d’essence qui se vendait à 2000 Fc se négocie aujourd’hui entre 2 500 Fc et 2 600 Fc. Les commerçants parlent des problèmes de taux d’échange. Même 1 kg de viande de vache qui pourtant coûtait 8 500 Fc, se vend à 9 000 Fc. Des bouchers rencontrés indiquent qu’ils ne sont plus ravitaillés en vaches.
En outre, à la saisie, les détenteurs de secrétariats publiques rapportent qu’ils ne gagnent plus rien, les activités scolaires et religieuses étant suspendues.
C’est vraiment une inquiétude des habitants qui appellent les autorités gouvernementales à retoucher certaines mesures.