RDC-Vital Kamerhe sur les 100 jours : « Je n’en étais pas le seul superviseur »

Début ce lundi 11 mai des audiences publiques dans le dossier de la gestion des fonds alloués à la réalisation des travaux du programme de 100 jours du chef de l’Etat. L’ouverture des audiences a eu lieu au Tribunal de Grande Instance de Matete. Pour la réalisation des travaux en question, Vital Kamerhe a mentionné qu’il y avait toute une équipe de supervision et une équipe de coordination.

Le directeur du cabinet du président de la république est poursuivi pour détournement des fonds décaissés pour l’exécution des travaux du programme de cent du chef de l’Etat et violation  de procédure d’appel d’offre.

Muhima Ndoole Jeannot  est poursuivi pour détournement des deniers publics et le commerçant libanais Samy Djamal, patron de l’entreprise SAMIBO SARL est, de son côté poursuivi pour blanchiment des capitaux.

A ce premier jour, le tribunal s’est arrêté à l’identification des prévenus et l’écoute des charges portées contre les prévenus par le ministère public. Avant la levée de l’audience, les trois prévenus ont répondu à certaines questions du tribunal. Mais la défense s’est interposée. Les avocats des prévenus ont accusé le ministère public de n’avoir pas communiqué toutes les pièces. La même difficulté a été réitérée par le  prévenu Vital Kamerhe.

« Je voulais d’abord démontrer que nous n’avions pas suivi la lecture du PV tout à l’heure. Personnellement, je suis un intellectuel et je sais que devant une pareille situation tout peut arriver. Et donc, il nous faut absolument que nous ayons tous les éléments aujourd’hui en possession du ministère public afin de nous préparer pour l’étape de la vérité pour le peuple congolais. Puisque la justice et la vérité riment ensemble », a insinué Vital Kamerhe.

A la question de savoir quel rôle il a joué dans l’exécution des travaux de cent jours du chef de l’Etat, Vital Kamerhe affirme avoir fait partie de l’équipe de supervision en qualité du directeur de cabinet du chef de l’Etat.

« …Oui, mais je n’en étais pas le seul superviseur. Il y avait toute une équipe de supervision et une équipe de coordination. Je suis directeur du cabinet du chef de l’Etat, on doit exécuter les programmes du chef de l’Etat… Je suis intervenu au nom du président de la république pour que ces travaux se fassent et que nous puissions répondre aux besoins pressants du peuple congolais », a-t-il mentionné.

Pour permettre un procès équitable et juste, le tribunal siégeant en audience public  a renvoyé les audiences pour le 25 mai 2020 afin de permettre à la partie civile de prendre connaissance d’autres pièces transmises au juge du tribunal de grande instance de Matete par le procureur général du parquet.

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