Butembo : « De la diminution du nombre d’abeilles, les malintentionnés profitent pour faire la falsification du miel » (CEMADI)

Le nombre d’abeilles ayant diminué, le vrai miel n’est plus disponible sur le marché. Conséquence, un bidon de miel de qualité se négocie ces jours entre 140 et 150 dollars. L’année dernière, un bidon coûtait autour de 100 dollars américains.

L’alerte est du Centre d’Education Managériale pour un Développement Intégré, CEMADI ce samedi 23 mai. Mais, ce qui est curieux c’est qu’on constate que des flacons de miel continuent à être exposés ça et là à Butembo pour la vente. S’agit-il d’un contraste en affirmant qu’il y a rareté de miel alors que du miel se fait vendre ? Non, répond le coordonnateur du CEMADI. Alphonse Paluku Kighoma met en garde les consommateurs du miel médical sur des miels produits dans des conditions ne respectant pas les normes requises.

« Comme le miel est devenu rare, il y a les margoulins et les gens mal intentionnés qui font ce qu’on appelle la falsification du miel, la dénaturation du miel et se fabrique eux-mêmes le miel comme il est devenu rare et cher. Le miel doit être de qualité et produit par une personne qualifiée et vendu selon les normes de la loi congolaise. Il faut que la population se rassure quel type de miel consommer, quel type de miel vous avez pris », a-t-il prévenu.

A l’occasion de la journée internationale de l’abeille célébrée chaque 20 mai, le CEMADI a alerté que la production du miel a sensiblement baissé la saison dernière suite à la diminution du nombre d’abeilles. Cette diminution est due, selon les études du CEMADI, à la destruction méchante des ruches par des inconnus, au manque d’entretien d’autres à cause de l’insécurité en provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu, Ituri et Tshopo.

Un autre facteur de cette situation est l’installation désordonnée des antennes de télécommunications. Les rayons et ondes émis par ces antennes nuisent à la vie des abeilles. Avec cette situation, il y a aussi lieu de redouter la baisse de la production agricole. Et pour cause, l’abeille intervient pour la survie de 80 pourcents  de plantes à fleur.

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