Beni-Massacres des civils à Mutweyi-Mayamoto : un enfant décrit les conditions dans lesquelles sa mère a été égorgée

Des éléments présumés de l’ADF ont signé une nouvelle incursion la nuit de lundi 24 à mardi 25 août 2020 dans le village de Mutweyi-Mayamoto situé en groupement Bambuba-Kisiki du territoire de Beni. L’on parle provisoirement de huit morts.

Selon des sources sur place, l’ennemi est arrivé vers 20 heures. Un enfant rescapé témoigne que sa mère a été tuée pendant que tous les enfants venaient d’être enfermés dans la maison. Il indique que les assaillants, vêtus en tenue verte, étaient dénombrés en cinq.

« Ils ont demandé à maman de se mettre par terre. Quand elle voulait prendre fuite, ils l’ont giflée et l’ont du coup décapité avant de jeter la tête à côté. Ils l’ont pilonné avant de l’égorger », témoigne cet enfant qui ajoute que parmi les bourreaux, deux étaient vêtus à tenue.

Parmi les victimes, figurent trois femmes. Le chef du village a été décapité. Les victimes ont été tuées les unes par égorgement et les autres par coups de pilot, déplore le secrétaire national de la Convention pour le Respect des Droits humains.

La parution de ce mardi 25 août 2020 du bulletin du CEPADHO fait constater qu’au moins 43 civils ont été tués par les présumés ADF dans l’espace de 10 jours en Territoire de Beni. Ce qui porte à 797, les civils massacrés par ces meurtriers depuis le lancement contre eux des opérations de grande envergure par les FARDC le 30 octobre 2019.

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