A Butembo, la LUCHA dénonce la non-prise en compte des revendications du peuple par les autorités

Les membres du groupe de pression de la Lutte pour le Changement, LUCHA/Butembo ont organisé une marche pacifique ce jeudi 17 septembre 2020. Cette marche est  partie du rond-point Kalimbute jusqu’à la Mairie de Butembo, via le Rond-Point Malumalu. Les militants de la LUCHA veulent voir le président de la République honorer ses précieuses promesses tenues lors de sa campagne électorale à 2018.

Ils ont été porteurs de différents messages adressés aux autorités congolaises en général ; et, de manière particulière, au chef de l’Etat de la République Démocratique du Congo. A ces autorités, il a été reproché la non-prise en compte des  avis et des revendications du peuple sous leur gouvernance.

Plaidant pour « une cour internationale pour Beni », les membres de la LUCHA ont dénoncé la passivité des Nations Unies et le manque d’actions pour que cessent les massacres et l’insécurité dans les régions de Beni et Ituri. Les autorités doivent urgemment s’impliquer dans la sécurisation du peuple et mettre fin au bain de sang des Congolais ».

« Nous demandons, monsieur le président, de passer à l’acte, en prenant des décisions courageuses que le peuple a longtemps attendues; ces décisions dont la plupart vous sont déjà parvenues : déplacer l’Etat-major général jusqu’à Beni comme vous l’avez bien promis dans vos discours de campagne et dans d’autres occasions, d’introduire formellement une lettre de demande de retrait effectif des troupes de la Monusco… », revendiquent ces citoyens congolais

L’autorité urbaine, quant à elle, n’a pas tari d’éloges pour l’esprit patriotique et pacifique qui a caractérisé le déroulement de la marche. Réagissant au mémorandum dont il a accusé bonne réception, le maire Sylvain Kanyamanda a, comme toujours, promis de transmettre toutes les revendications exprimées et reçues à qui de droit.

Dans la dizaine de leurs messages de dénonciation, les membres de la LUCHA ont aussi besoin de plus de clarté dans l’affaire de 800 mille dollars attrapés au poste frontalier de Kasindi dans le circuit de financer les ignobles opérations de tueries à Beni et en Ituri.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.