RDC : ces facteurs qui accentuent la criminalité à l’endroit de la population (ASVOCO)

Pour l’Association des Volontaires du Congo, ASVOCO, la suspension de l’exécution de la peine de mort par le gouvernement de la RDC ne peut pas être considérée comme le seul facteur justifiant la continuation des crimes divers à l’endroit de la population. Le coordonnateur de cette association s’est ainsi exprimé 18 ans après la suspension de la peine de mort au pays. Ici, il cite d’autres facteurs.

Dufina Tabu cite d’emblée le non encadrement de la jeunesse, le partage disproportionnel des ressources au pays et l’absence d’une justice juste, forte et équitable à la base de la commission des crimes.

Le coordonnateur de l’Association des Volontaires du Congo a ainsi placé son mot sur les enjeux de la signature par la RDC, de l’abolition de la peine de mort, 18 ans de sa suspension au pays.

« Ce n’est pas puisque on ne condamne pas à mort que nous sommes insécurisés. Ce qui est vrai, on doit savoir encadrer la population. 18 ans après, rien ne change. Mais ça augmente. On se pose maintenant la question pourquoi. On pouvait dire puisqu’on a relâché les prisonniers, puisque les militaires sont mal payés, puisqu’il y a chômage ; la justice corrompue, quand on vous ravit votre maison puisqu’on a rendu un faux jugement… », a-t-il énuméré.

Le 23 septembre 2003, la RDC a opté pour la suspension de l’exécution de la peine de mort en attendant que le Parlement tranche sur son maintien ou son abolition totale. En septembre 2016, l’ex Gouverneur du Nord-Kivu Julien Paluku, avait affiché sa position favorable à la peine de mort pour décourager le banditisme.

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