Ituri : des militaires pointés du doigt dans la tracasserie des civils dans le groupement Bangole

La société civile forces Vives du groupement Bangole dénonce les tracasseries militaires couplées aux violations des droits humains dans ce groupement de la chefferie des Babila-Babombi en territoire de Mambasa. Elle le fait à travers une lettre adressée ce mardi au commandant des FARDC du 21022e bataillon basé à Biakato, chef-lieu de la chefferie des Babila-Babombi.

Selon les forces vives, les victimes de ces cas de tracasseries sont principalement les agriculteurs fréquentant les axes Mahu-Ilimba, Mahu-Ekatu et du village de Makele.

Dans cette lettre, la société civile accuse les militaires d’avoir érigé des barrières où chaque passant est obligé de payer une somme de 1 500 francs congolais.

« D’autres militaires récoltent le cacao des paisibles agriculteurs », accuse la société civile.

Cette structure citoyenne menace de paralyser toutes les activités jeudi 7 janvier 2020 jour du marché de Mahu pour dénoncer ces actes.

De l’autre côté, la société civile de Bangole veut voir l’auditorat militaire de Mambasa s’occuper des militaires auteurs des actes de violation de droits de l’homme dans cette partie de la province de l’Ituri.

 

Jonas Aristote

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.