RDC : La DYFEGOU salue l’engagement de la Ministre de Genre, Famille et Enfant dans la recherche de la Paix dans l’Est du pays

La délégation de la DYFEGOU se dit satisfaite des engagements pris par la Ministre de Genre, Famille et Enfant, en vue de faire de la situation de Beni une priorité des priorités de son ministère. Gisèle Ndaya annonce une descente imminente sur le terrain à Beni pour s’imprégner de la situation et prendre des mesures spécifiques pouvant soulager les compatriotes, victimes de l’insécurité interminable à Beni.

Ce  jeudi 6 mai 2021, la délégation de la DYFEGOU a totalisé un mois depuis qu’elle mène une série de plaidoyers et d’autres activités de mobilisation nationale à Kinshasa.  Pour ce jour, la délégation dont font partie des survivants des massacres de Beni et de l’Ituri, des étudiants ressortissants d’Oicha et environs, a mené son plaidoyer auprès de la nouvelle Ministre de Genre, Famille et Enfant.

Rose Tuombeane, Coordonnatrice de la DYFEGOU et sa suite ont peint le tableau sombre des conditions de vie que traversent les veuves, et de manière générale les femmes de Beni, ainsi que les orphelins, et de manière générale tous les enfants de cette zone en proie à un cycle de tueries datant de plus de 7 ans.

« Ils vivent vraiment difficilement. Il y en a parmi eux des enfants devenus précocement des responsables des ménages en s’occupant de la prise en charge de leurs frères et sœurs. D’autres sont contraints à pratiquer la prostitution forcée ne sachant à quel saint se vouer, d’autres encore étant devenus des sans-abris. Les femmes, quant à elles, ne peuvent plus accéder à leurs champs, pourtant première source de production et donc de survie », a décrit Rose Tuombeane.

Très touchée par les éléments portés à sa connaissance,  la Ministre Gisèle Ndaya a annoncé, là-même, que son ministère va programmer urgemment une descente sur le terrain à Beni. Objectif, identifier les femmes et enfants victimes de l’insécurité. Il sera question d’étudier dans quelle mesure ils pourront bénéficier d’une assistance qui leur permette de se sentir soulagés ; préparer et apporter une assistance médicale aux victimes qui ont eu des troubles  mentaux à la suite de ce qu’ils ont vécu afin qu’elles soient assistées.

Rose Tuombeane avoue que cette promesse a réjoui les hôtes de la ministre.

Avec la CellCom de la DYFEGOU

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