Butembo : « Il est devenu très rare de trouver un enfant qui nait avec le SIDA » (FEPSI)
Les cas de naissance avec le VIH SIDA sont devenus très rares de trouver en ville de Butembo. Ces propos sont de madame Fifi Soki Musubaho, chargée de suivi et évaluation au centre hospitalier FEPSI. L’interlocuteur de RADIOMOTO.NET mentionne que cela s’explique par le fait qu’il existe déjà des techniques qui permettent de protéger le bébé à sa naissance, le seul moment où un enfant peu attraper cette maladie, si sa mère est malade.
Madame Fifi Soki Musubaho s’est confiée à RADIOMOTO.NET ce vendredi 07 mai 2021, journée que les Nations Unies dédient aux enfants orphelins du SIDA. Occasion pour Fifi Soki Musubaho d’expliquer que l’enfant d’une personne vivant avec le VIH SIDA ne contracte la maladie que quand l’accouchement n’est pas bien sécurisé.
« Souvent ça arrive pour les femmes enceintes qui n’ont pas suivi de séances de CPN durant lesquelles les femmes doivent être sensibilisées et dépistées pour savoir comment prévenir le VIH chez l’enfant », a-t-elle indiqué.
La chargée de suivi et évaluation au centre hospitalier FEPSI a indiqué qu’en cas d’affectation par la maladie, à la naissance, le soignant administre à l’enfant des antirétroviraux afin qu’il grandisse avec une santé optimale. « Il existe une dose infantile », rassure notre source. Nouvelle opportunité pour Fifi Soki Musubaho de sensibiliser les femmes enceintes à respecter les mesures de prévention du VIH SIDA, dont le dépistage et l’abstinence d’usage des objets tranchants non-stériles.
« Il faut éviter de jeter des objets tranchants n’importe où et n’importe comment, parce que les enfants peuvent tomber dessus », a conseillé cette spécialiste de la santé.
Le VIH SIDA constitue une cause majeure de décès à Butembo, puisque selon cet agent de FEPSI, certains PVV vivent clandestinement dans la communauté sans respecter les mesures de prévention en faveur de ceux qui ne sont pas encore malades. Le dépistage volontaire du VIH SIDA est organisé, chaque lundi, au centre hospitalier FEPSI.
Esther Vwiravwahali