Butembo : Aussitôt vacciné, Mgr Sikuli sensibilise sur la nécessité de se prévenir contre le Coronavirus

Les activités de vaccination contre la Covid-19 ont été lancées dans trois sites en zone de santé de Butembo, ce mardi 18 mai 2021. Il s’agit des sites opérationnels aux centres hospitaliers Mondo, Makasi et aux cliniques universitaires de l’UCG. Aussitôt vacciné, l’Evêque de Butembo-Beni appelle toute la population à se prévenir contre la Covid-19 en acceptant le vaccin.

Les cliniques de l’Université Catholique du Graben (UCG) est la structure sanitaire choisie par l’ordinaire du lieu pour ouvrir le ring des vaccinés. Monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech complimente le gouvernement d’avoir songé à la santé de la population, du moins les habitants qui voudraient se protéger et protéger les autres en recevant le vaccin contre la covid-19. « Le vaccin n’a rien laissé comme séquelle dans mon corps. Après l’avoir reçu, je me sens bien », a réagi l’Evêque de Butembo-Beni. Il encourage les candidats à ce vaccin et les volontaires à le recevoir sans problème pour couper court à la propagation de cette pandémie.

« Ce n’est pas le premier vaccin que je reçois depuis mon enfance. J’ai reçu même des vaccins que d’autres n’ont même jamais eu. Avec l’âge que j’ai, je vous rappelle que même très petit j’en ai reçu dans la colonne vertébrale. Je ne savais pas de quoi il s’agissait. Le dernier était avec Ebola… Avec tout ce que le Coronavirus a causé comme dégât, je n’ai aucune raison de penser que rien ne peut arriver », a-t-il sensibilisé.

En guise de mobilisation de ses ouailles, Monseigneur Sikuli Paluku Melchisédech s’est fait accompagner de quelques personnes qui ont fait comme lui. Il s’agit d’un prêtre par exemple qui a été vacciné juste après l’Ordinaire du lieu.

« Je trouve le vaccin très opportun. Et puis, il faut avoir confiance au progrès de la médecine. J’ai étudié en France au pays des Pasteurs qui ont montré l’importance du vaccin pour améliorer la santé des peuples », a conscientisé l’abbé Athanase Vulovwaswandi Ngoliko à côté d’un autre laïc vacciné depuis une semaine.

Ce vaccin contre le coronavirus est administré en deux doses, l’une un mois après l’autre.

Georges Makeo

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