Butembo : Le convoi de solidarité s’active dans le déplacement des sinistrés du volcan de Nyiragongo

Le convoi de solidarité pour les sinistrés du volcan de Nyiragongo a lancé ses courses entre Butembo et Goma  dans le Nord-Kivu. Le matin de ce vendredi 28 mai 2021, des chauffeurs de différentes agences de voyage et de transport de Butembo ainsi que des privés ont manifesté leur adhésion à cette organisation.

Au rond-point Takenga, ils étaient nombreux à se faire enregistrer comme volontaires à aider les déplacés du volcan à atteindre leur lieu d’asile. Muhindo Musubao Gaston, président de l’Union de Propriétaires des Véhicules (UPV) et membre de cette organisation, encourage l’adhésion volontaire des chauffeurs qui veulent sauver des vies humaines.

 « Il n’y a pas de conditions spéciales pour aider. Votre volonté suffit. Après quoi, on vous enregistre et identifie, on vous octroie également un logotype qui vous permettra de ne pas payer les frais de péage route et d’autres frais exigés sur la route. Votre devoir est de vous payer la restauration, le carburant pour le véhicule et partir. L’ACCO donne à chaque volontaire 5 litres de carburant. C’est sa contribution », a-t-il confié à RADIOMOTO.NET.

Cette initiative est une convention de la mairie de Butembo et des transporteurs à l’issue d’une rencontre qui les a réunis jeudi 27 mai 2021, à l’hôtel de ville. Elle s’inscrit dans le cadre du plan de contingence du Gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC), à la suite de l’éruption du Nyiragongo de samedi 22 mai 2021. 5 dollars américains ont été réduits au prix normal d’un billet de voyage de Butembo-Goma et l’inverse pour chaque passager.

Le convoi de solidarité pour les sinistrés du volcan de Nyiragongo intervient après que la route Goma-Rutshuru a été rouverte, jeudi 27 mai 2021. Depuis ce même jeudi, de centaines de déplacés de Goma arrivent dans les communes et agglomérations de la partie sud du territoire de Lubero. Des vieillards, des femmes et des enfants fatigués, très affamés viennent en camions ou sur motos. A Kirumba, plusieurs citoyens pensent à une délocalisation de la capitale provinciale pour éviter le pire dans l’avenir.

Patrick Kalungwana & Jean-Marie Mitavo

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