Nord-Kivu : Des abeilles causent des dégâts à Kirima

Une femme et trois chèvres ont été piquées par les abeilles à Kirima dans le territoire de Lubero (Nord-Kivu), jeudi 05 août dernier. La femme victime est âgée de 48 ans. Le coordonnateur du  Centre d’Education Managériale pour un Développement Intégré (CEMADI), invite la population à plus de prudence.

Le fait s’est précisément déroulé  sur la colline Hombya non loin du rucher du CEMADI.  Le bilan enregistré fait état  de 3 chèvres décédées sur le Champ et une femme du nom de Nya Capaco. Cette femme quadragénaire a été vite dépêchée à l’hôpital de Karima.

Consternés par ce fait, les responsables du CEMADI invitent  la population  à la prudence. Dans une interview accordée ce samedi 07 août à  RADIOMOTO.NET, Paluku Kighoma Alphonse a rendu compte des dangers que représentent les abeilles. Il prévient sur  les circonstances de nuisance de ces insectes.

« On peut être piqué par les abeilles quand  on les a provoquées. On provoque les abeilles lorsqu’on est passé par leur trou d’entrée et qu’on a interrompu leur mouvement journalier. Alors, à ce moment-là ; les abeilles sont obligées de vous piquer. Et quant elles vous piquent, ce n’est pas pour s’amuser mais pour tuer. C’est là que les abeilles deviennent dangereuses. Elles attaquent toujours des parties sensilles. Elles piquent les nez, la langue, la nuque, l’œil … » a-t-il expliqué.

Pour cet interlocuteur, seul la prudence  reste le seul moyen  de lutter contre les morsures des abeilles.

« Soyez prudents. Il vous faut  être sûr qu’entre 10 et 11 heures vous ne soyez en moins de 5 mètres des ruches des abeilles.  Il ne faut les provoquer quand vous êtes dans leur environnement. Prévoyez toujours une tenue nécessaire quand vous travaillez  dans leur périmètre. Alors à ce moment-là, vous serez protégé contre leurs morsures », conseille Paluku Kaghoma .

Au delà de sa capacité de nuisance, l’abeille  produit du miel. A partir de sa culture, dénommée apiculture, plusieurs personnes produisent cette denrée et génèrent leurs économies. D’où la nécessité de les héberger.

Evariste Kasereka

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