Docteur Abbé Robert-Bellarmin : “même en un jour de la conception, l’avortement est un péché”

L’humanité célèbre la journée mondiale du droit à l’avortement chaque 28 septembre 2021. A l’occasion ce mardi, RADIOMOTO.NET a contacté le Docteur Abbé Robert-Bellarmin Kombi pour comprendre pour quelle raison l’avortement est considéré comme un péché en l’Eglise. 

Rappelant qu’il s’agit d’un acte prohibé par la loi, surtout s’il est volontaire, ce médecin traitant à l’hôpital Matanda en ville de Butembo a répondu à la question de savoir la position de l’Eglise au sujet de l’avortement. L’abbé Robert Bellarmin Kombi explique que l’Eglise est contre l’avortement au motif que c’est un meurtre.

« Il y a ce que l’on peut appeler avortement thérapeutique. Il s’agit de sauver la mère ou l’enfant. Il est dit que lorsqu’on ne parvient pas à sauver les deux, il faut sauver la mère puisqu’elle a encore la potentialité d’engendrer plus tard. On sauve la mère en acceptant de perdre la vie de l’enfant. Mais aussi, il y a ce que l’on peut appeler un avortement spontané, dans la mesure où le fruit de conception n’a pas pu rencontrer l’environnement sain au lieu d’implantation », a-t-il expliqué.

La vie commence dès la rencontre de deux cellules. Cette vie noble et sacrée doit être sauvée à tout prix. Ainsi, Docteur Abbé Robert-Bellarmin a rappelé aux jeunes qui prennent des produits abortifs après avoir commis le péché d’une relation sexuelle qu’un chrétien qui a été sauvé par le Christ ne peut jamais voter  pour un avortement, cet acte qui met en colère Dieu.

« Avant que cet esprit d’avorter vous arrive, il faut d’abord vous demander si vous-mêmes, si vos parents n’avaient pas voulu de votre vie, ce que vous pourriez être. Si je sais que je suis, il faut que je sauve aussi la vie de l’autre. Parce que, dès la rencontre de deux cellules, la vie est présente et c’est une vie qui doit être sauvée à tout prix », a-t-il conseillé.

Dans le temps, l’absolution du péché de l’avortement était du pouvoir exclusif de l’évêque. Ces jours, ce pouvoir est déjà accordé aux prêtres.

Bien qu’elle revendique le « titre de Journée mondiale », la journée de droit à l’avortement est purement nationale voulue expressément par le gouvernement français.

Esther Vwiravwahali

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