RDC : “la perception de la taxe RAM bloque la lutte contre l’insécurité dans l’Est du pays” (Député Tembos Yotama)

Les Députés nationaux ont interpelé le ministre de Poste, Téléphones, Télécommunication et Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (PT NTIC). Il s’agit d’une question soulevée au cours de la plénière de ce mercredi 29 septembre 2021, à l’Assemblée nationale. Les élus de l’Est de la RDC, dont Tembos Yotama, ont démontré que la taxe au Registre d’Appareil Mobile (RAM) bloque la recherche de la paix dans l’Est de la RDC.

Par cette initiative de l’honorable Misare Migobelwa Claude, les Députés nationaux, en majorité, ont voulu savoir les avantages que cette taxe accorde à ceux qui la payent, depuis quelques mois. Encore que, dénonce l’initiateur de la question, “rien n’est connu avec précision sur la destination des fonds perçus sur cette taxe“. L’honorable Misare Migobelwa Claude, promoteur de la question, demandait également au ministre de PT NTIC de dévoiler combien d’utilisateurs d’appareils mobiles ses services ont enregistré, durant les 6 derniers mois, de présenter le bilan de l’opération RAM et d’expliquer la transformation d’un enregistrement d’appareil mobile à une perception de taxe.

La réponse du ministre Kibasa a consisté en l’énumération des avantages de RAM. Il a notamment cité la prévention du vol et la sécurisation de l’appareil téléphonique de l’assujetti à la taxe RAM. RAM qui est selon lui, un recouvrement des moyens pour arriver aux objectifs cités.

En réaction, des honorables députés ont indiqué que RAM est une taxe qui ruine l’économie des congolais de la RDC. Dans leur débat, certains ont même montré que la réduction du crédit pour payer cette taxe n’a pas permis aux utilisateurs des téléphones d’alerter sur les menaces des rebelles à l’Est de la RDC. C’est sous cet angle que l’honorable Tembos Yotama, élu de Butembo, a haussé le ton. Occasion pour lui de recommander au ministre de PT NTIC d’annuler cette taxe non reconnue par la loi congolaise.

Après discussion, le ministre de PTNTIC a sollicité 48 heures afin de revenir éclairer la lanterne des députés. Ce délai lui a été accordé.

Esther Vwirawhawali & Sifa Tayivisa

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