Beni-Lubero : devenue un gagne-pain, la culture et la commercialisation du café est freinée par l’insécurité

L’humanité célèbre, ce vendredi 1er octobre, la journée internationale du café. Localement, les opérateurs œuvrant dans la culture et la commercialisation du café n’ont organisé aucune activité. Radio Radio Moto Butembo-Beni s’est focalisé sur l’évolution de la culture du café dans la région de Beni-Lubero.

Adélard Palata, agronome encadreur des agriculteurs du café, a mentionné que le café produit des fruits dans la région de Beni-Lubero. Le café est, pour le moment, apprécié positivement sur le marché de consommation au niveau international. Adélard Palata a poursuivi que la culture du café a déjà beaucoup aidé dans le développement de plusieurs entités. Il affirme que les traces sont perceptibles et que les cultivateurs du café n’ont plus assez de difficultés pour répondre  aux besoins de leurs ménages, comme payer les frais scolaires de leurs enfants et construire une maison en construction durable et semi-durable.

Actuellement les producteurs peuvent vendre leurs productions dans des différentes coopératives sans beaucoup de problèmes. Actuellement le prix est bon parce que le producteur peut vendre directement. Ceux-ci produisent des quantités assez suffisantes n’ont pas de peine quant à la scolarisation de leurs enfants, pour se construire une maison à tôles“, a-t-il expliqué.

Toutefois, au cours du même entretien, cet agronome encadreur des agriculteurs du café a montré que l’insécurité dans la région a fait que plusieurs paysans abandonnent leurs champs. Adélard Palata espère que les autorités pourront vite restaurer la paix dans la région afin de permettre aux agriculteurs de bien soigner leurs champs.

“Actuellement le grand défi c’est un défi sécuritaire. Parce que la culture du café nécessite un suivi permanent, il faut sarcler, faire régulièrement la taille,… Mais avec la situation sécuritaire, il est vraiment difficile. Aussi, les coopératives ont du mal à leur faire parvenir l’argent suite toujours à cette insécurité”, s’est-il désolé.

Un kilogramme de la cerise se négocie entre 750 à 850 francs congolais. Un revenu non négligeable pour un agriculteur, selon Adélard Palata.

Kakule Kilumbiro

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