Sextape : les jeunes filles appelées à se servir de la digitalisation de manière responsable
De plus en plus, les jeunes filles deviennent victimes de la violence suite à un usage abusif et irréfléchi de la digitalisation. Une pratique qui s’accentue avec l’expansion des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication. Préoccupé par cette situation, le service de la division provinciale du genre famille et enfant Nord-Kivu, appelle plutôt les jeunes filles à se servir du monde digital pour s’épanouir et émerger dans plusieurs domaines de la vie.
Au cours d’une séance de sensibilisation sur l’usage responsable du service digital à l’occasion de la journée internationale de la jeune fille lundi 11 octobre 2021, la division provinciale du genre famille et enfant Nord-Kivu constate qu’au lieu d’user l’internet pour s’épanouir, la jeune fille se limite souvent à partager des sextape ou à ne publier que des photos qui, en retour, l’exposent à des arnaques de tout genre. Pour la chargée des programmes de la structure féminine Afya mama, les jeunes filles devraient désormais utiliser le monde digital pour s’épanouir et émerger dans plusieurs domaines de la vie, conseille Honorata.
“Nous devons montrer aux jeunes filles qu’elles doivent capitaliser ce monde digital pour l’utiliser dans le bon sens et en faire une opportunité : des formations en ligne, des opportunités de travail, des recherches pour des questions qui peuvent leur payer la consultance, des formations en ligne”, a conseillé Honorata Musangania Wa Kisandaviro, chargée des programmes de la structure féminine Afya mama.
Les participants se disent, pour la plupart, satisfaits des conseils et promettent de faire autrement les choses. “Nous avons compris que nous devons utiliser la digitalisation d’une manière responsable”, a confié Sara Tambwe, coordonnatrice de la structure “change the World”.
Instituée en 2011 par les nations unies, la journée internationale de la jeune fille, a été célébrée cette année sous le thème je cite: “Jeune fille dans le monde digital, forces et faiblesses”.
John Tsongo