Nord-Kivu : les services de sécurité reprennent le contrôle du lac Edouard dans la zone de Tshanika et Ndwali

Plus aucun cas de tracasserie des Maï-Maï n’a été enregistré sur le lac Edouard depuis  la fin de l’opération conjointe de l’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature (ICCN) et Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) dans la zone de Tshanika et Ndwali sur la côte sud-ouest du lac Edouard, la première quinzaine d’octobre.

Cette affirmation est du représentant des pêcheurs de Vitshumbi, David Musambali. Les tracasseries des combattants Maï-Maï à l’endroit des pêcheurs ont disparu et les pêcheurs vaquent librement à leurs activités sur le lac.

« En tout cas, la tracasserie a même pris fin. Tout ce que les groupes armés faisaient payer comme frais d’autorisation de pêche n’existe plus. Aujourd’hui les pêcheurs vaquent librement à leurs activités. Nous saluons ainsi la force qui a délogé ce groupe armé qui opérait à Tshanika. Nous pouvons demander au Gouvernement de ne pas s’arrêter par-là », a plaidé David Musambali, ce jeudi 14 octobre 2021.

Depuis près de cinq ans, des combattants Maï-Maï faisaient payer une redevance de pêche hebdomadaire  de cinq dollars américains à chaque pirogue. A défaut du jeton attestant de paiement de cette redevance,  les pêcheurs étaient enlevés et gardés à Tshanika. Leur libération était conditionnée par le paiement des amandes évaluées à 100.000 francs congolais. Ces miliciens avaient déjà érigé leur quartier général à Tshanika, sur la côte sud-ouest du lac Edouard.

Faustin Tawite

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