Butembo : des femmes sensibilisées sur “l’eau pour la durabilité environnementale et la résilience climatique”  

Des femmes ont été sensibilisées sur « l’eau pour la durabilité environnementale et la résilience climatique ». Cette activité a été faite de lundi 25 à jeudi 28 octobre 2021 à Butembo-Mukuna.

Pour Maitre Kyungu Kasolene, Directeur du Parc National de la Maiko et un des facilitateurs, il était important d’apprendre cette matière aux femmes entrepreneures actives dans les villes et territoires du Nord-Kivu. « Cela pour les impliquer dans la gestion de l’eau et de l’environnement et les amener à motiver les membres de leurs communautés à s’adapter à l’évolution climatique », a-t-il mentionné.

Maitre Kyungu Kasolene a, jeudi dernier, restitué à la presse l’issue de cette formation qui est allée se conclure sur le mont Lubwé qui alimente Butembo, Luotu et environs en eau potable.

« Il était question de savoir quels sont les problèmes qu’on peut rencontrer quand on n’arrive pas à protéger la nappe phréatique. Les participants ont pu observer le degré de forestation dans la région, la manière dont les cultures sont faites ici, la répartition des terres… », a-t-il restitué.

Les participantes ont reconnu que les conséquences du changement climatique sont nombreuses. Venues de Goma, Rutshuru, Kyavinyonge, Kanyabayonga, Beni, Lubero, Butembo, Mutwanga et Kasindi, elles ont proposé certaines pistes de prévention des aléas de l’évolution climatique. Elles recommandent notamment « la gestion du cycle de l’eau, la protection de toute couverture végétale, la limitation de l’exploitation agricole et la substitution de la méthode de reboisement par un autre arbre que l’eucalyptus qui absorbe beaucoup d’eau ».

C’est le Forum Congolais de la Société Civile du Bassin du Nil qui a fédéré les femmes à cette lutte. Cette sensibilisation précède la COP26, assemblée internationale sur le climat qui se tient au Royaume-Uni du 31 octobre au 12 novembre. Les autorités de la RDC, deuxième plus grande forêt tropicale du monde après le Brésil, disent espérer participer, cette fois, à une COP pragmatique. Elles assurent que le pays va s’allier à d’autres blocs africains pour plaider la cause du bassin du Congo, bien que les taux de déforestation aient augmenté ces dernières années.

Patrick Kalungwana

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