Nord-Kivu : une attaque des Maï-Maï repoussée par l’armée à Butembo

Des coups de balles se sont fait entendre la soirée de ce mardi 16 novembre en cellule Kavale du quartier Mukalangirwa en commune Vulamba dans la ville de Butembo. Il s’est agi d’un affrontement entre des présumés Maï-Maï et les militaires des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). L’armée mentionne qu’une centaine de miliciens qui ont tenté de prendre le contrôle de Kavale ont tout de suite été repoussés.

Une panique généralisée a gagné la population de Kavale, Byasa, Vulindi et Furu au Nord du centre-ville de Butembo. Nombreux sont restés terrés chez eux tout le temps qu’a duré le crépitement des balles. « Il n’y a pas moyen de sortir. Nous nous sommes enfermés dans nos maisons. Rien ne va à l’extérieur suite à la pluie des balles », a témoigné au téléphone un habitant de la place.

Le crépitement des balles a commencé vers 17 heures pour s’estomper autour de 18 heures 40. Joint par Radio Moto Butembo-Beni, le Commandant des FARDC à Butembo et environs a confirmé l’échange de tirs. Le Colonel Mozebo Epape Masebi Ezéchiel a parlé d’une centaine de miliciens qui ont tenté de prendre le contrôle de Kavale.

« Nous sommes avec les éléments sur le terrain. Il n’y a rien de spécial. La ville de Butembo n’est pas tombée après avoir été menacée. Une centaine d’inciviques est venue attaquer la ville avec des armes. Ces assaillants se sont déjà retranchés dans la brousse et d’autres se sont éclipsés dans des maisons d’habitation », décrit l’autorité militaire.

Le Colonel Mozebo poursuit qu’aucune perte en vies humaines n’a été déplorée.

« Nous sommes tombés dans leur embuscade. Nous les avons chassé des positions qu’ils venaient d’occuper », poursuit-il.

Le Commandant des FARDC à Butembo et environs conseille à la population le soutien à son Armée. « Nous fustigeons ceux qui accusent les FARDC sans fondement des vols et autres griefs pendant que les militaires se démènent pour la paix. Nous sommes votre Armée, nous allons continuer à travailler pour que la paix règne », rassure le Colonel Mozebo.

Dans la foulée, il rassure que tout est redevenu normal au quartier Mukalangirwa au point que des civils peuvent circuler comme d’habitude. « Nous sommes là avec certains habitants qui sont en train de vaquer librement à leurs occupations », conclut notre interlocuteur.

La Rédaction

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