Nord-Kivu : la journée ANTI-SIDA célébrée de manière spéciale à Butembo, Kyondo et Masereka
L’organisation des Femmes Engagées pour la Santé Intégrale (FEPSI) et le Groupe d’Associations des Droits de l’Homme (GADHOP) ont célébré de manière spéciale la journée ANTI-SIDA ce mercredi 1er décembre 2021.
En partenariat avec Farma Mundi et grâce à l’appui financier de l’Agence Vasque de Coopération pour le Développement, FEPSI et GADHOP ont organisé trois tables rondes dans les zones de santé de Butembo, Masereka, Kyondo. Au total 60 personnes, essentiellement des femmes et hommes vivant avec le VIH/SIDA, ont pris part à ces trois séances d’échange.
Les participants à ces tables rondes ont été entretenus également sur le thème international de cette année, à savoir « Mettre fin aux inégalités, mettre fin au SIDA, mettre fin aux pandémies.»
Pour la zone de santé de Butembo, la séance s’est déroulée dans la salle Benoit XVI de la Cathédrale à l’intention des PVVIH de l’aire de santé de Makasi, réunis au sein des associations Baraka, Nuru et Neema.
Pour la zone de santé de Kyondo, les travaux se sont déroulés dans la salle des réunions du centre d’accueil…à l’intention des PVV des aires de santé de Kalivuli et Kyondo.
Les PVVIH de la zone de santé de Masereka, notamment des aires de santé de Luotu et Magheria se sont retrouvées dans les enceintes du centre de santé de Magheria.
Au cours des témoignages et partage d’expériences, les participants à ces activités ont indiqué que la maladie du SIDA peut être contractée par divers canaux. Une dame, qui vit avec le VIH SIDA depuis 26 ans, indique qu’elle avait été violée par un porteur de virus. Un autre monsieur dit avoir contracté le virus depuis 1993 à cause de la méconduite sexuelle. Il se réjouit tout de même que depuis toutes ces années, son épouse et ses enfants sont restés sains et saufs. Une autre PVV est une infirmière. Elle a contracté le virus du SIDA lorsqu’elle soignait des malades séropositifs sans connaître leur état sérologique.
La Rédaction