La 7e chambre correctionnelle de la Cour d’appel de Versailles, près de Paris a décidé lundi 13 décembre dernier de relaxer en appel des chefs d’accusation d’agressions sexuelles sur quatre de ses ex-danseuses, le chanteur congolais Koffi Olomide.

Dans une vidéo partagée dans les réseaux sociaux après cette décision de la Justice française, celui que l’on appelle affectueusement « le Grand Mopao » n’a pas manqué de remercier Dieu pour cette relaxation.

« Je ne vous dis pas à quel point Dieu est bon. Lui dire merci ne suffit pas. Je ne vous dis pas à quel point la vérité finit toujours par triompher. Aujourd’hui, mon honneur est rétabli. J’ai été relaxé des chefs d’accusation de viol, d’attentat, harcèlement sexuel… », s’est réjoui l’artiste musicien Koffi Olomide.

Il s’est également adressé à ses détracteurs, affirmant qu’ils ne voulaient que mettre fin à sa carrière musicale.

« Les menteurs, les mécréants, vous ne passerez pas. Les menteuses, on va régler votre compte. Ceux qui voulaient la fin de ma carrière, vont vivre ma carrière. Je vais chanter avec Dieu en moi », a-t-il renchéri.

Il convient de noter que le patron du groupe musical « Quartier Latin » a été cependant condamné à 18 mois d’emprisonnement avec sursis probatoire de trois ans pour avoir séquestré 4 de ses ex-danseuses lors de ses tournées en France. C’est entre 2007 et 2013 que ces 4 femmes congolaises avaient déposé plainte, accusant Koffi Olomide de les avoir enfermées dans un pavillon en banlieue parisienne et de les avoir forcées à avoir des relations sexuelles avec lui.

Joël Kaseso