Butembo : un présumé cerveau moteur dans le meurtre d’un défenseur des droits humains aux arrêts

Le cerveau moteur dans le meurtre de Maître Meshack Mitavo est aux arrêts depuis le mercredi 22 décembre 2021 en ville de Butembo (Nord-Kivu). Ce défenseur des droits humains avait été lapidé par une foule d’hommes et de femmes au quartier Rughenda. Le Tribunal militaire de garnison de Butembo-Beni annonce la poursuite de l’instruction de ce dossier.

Le Tribunal militaire de garnison de Beni-Butembo continue d’instruire ce dossier afin de retrouver et de punir les auteurs. C’est dans ce cadre que le Parquet militaire de Butembo a annoncé au Corps de défenseurs judiciaires et avocats de Butembo l’arrestation, mercredi 22 décembre 2021, d’un homme présumé cerveau moteur dans le meurtre de Maitre Meshack, à Butembo. Et cet homme, c’est Matata Bienfait.

Il est reconnu à Rughenda comme porte-parole des victimes du déguerpissement lié au conflit foncier « Mboko ».

« L’audition de ce suspect déjà cité par plusieurs autres est en cours en attendant la fixation des audiences de confrontation », a indiqué à RADIOMOTO.NET, le président du Corps de défenseurs judiciaires et avocats de Butembo.

Outre cette arrestation, selon la même source, le Parquet militaire de Butembo a déjà condamné un mineur, dans cette affaire. Ce dernier avait été appréhendé avec des biens, dont un ordinateur de Maitre Meshack Mitavo, quelques jours après le meurtre. Des biens qu’il tentait de vendre. Le mineur avait avoué qu’il avait été associé à la commission du meurtre par d’autres personnes. Le Tribunal militaire avait estimé qu’il devait écoper de 10 ans de prison. Raison de la détention de ce mineur au Centre de rééducation des femmes et enfants à Beni-ville.

La poursuite du dossier « Meurtre de Maitre Meshack Mitavo », sans relâche, par la justice militaire est saluée par le Corps des défenseurs judiciaires et avocats de Butembo. Le président de cette structure espère que la vérité dans cette affaire sera connue de tous, incessamment.

Au même moment, Maitre Moise Ndekeyonge recommande à la justice militaire de s’activer pour soulager les victimes de cette barbarie datant de 13 mois.

Patrick Kalungwana

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