RDC-Ouganda : levée de la grève exigeant la traversée des véhicules au poste frontalier de Kasindi

La société civile forces vives sous Noyau du groupement Basongora vient de suspendre son mouvement de grève décrété depuis le 29 décembre 2021. Elle exigeait le libre passage des véhicules des congolais transportant les poissons. Ces engins étaient bloqués depuis près d’un mois en Ouganda.

C’est vers 15 heures locales de ce lundi 03 janvier 2022 que  certains de ces véhicules ont commencé à traverser la frontière pour le poste frontalier de Kasindi en RDC. Evolution qui a motivé la société civile locale à décider de son mot de grève. Toutefois, elle attend un tête à tête prévu ce mardi 04 janvier en Ouganda entre les autorités congolaises et ougandaises pour des solutions durables.

“Tous les véhicules sont déjà sur le sol congolais à Kasindi. De cette action, nous avons aussi bousculé notre gouvernement congolais pour une intervention urgente, et surtout au cas des véhicules de transit transportant les poissons”, a mentionné le président des forces vives locales, Mbusa Kapepyangali Zèbre.

Les jeunes de Kasindi qui étaient dans la rue pour accompagner l’appel de la société civile viennent de s’incliner devant cette décision. Même la synergie des groupes de pression de Kasindi a dû suspendre la manifestation de la journée ville morte  qui était prévue pour ce mardi 04 janvier 2022. Les membres de la FEC Kasindi et ceux  de la société civile sous Noyau du groupement Basongora qui étaient partis en Ouganda, au Kenya et en Tanzanie pour le dossier des véhicules des congolais qui étaient bloqués en Ouganda sont déjà au poste de Kasindi en RDC. Ils encouragent l’implication de tous pour obtenir le libre passage de ces véhicules qui transportent les poissons.

Pour rappel, des jeunes coalisés à des manutentionnaires et autres habitants ont réalisé un certain nombre d’activités de protestation à Kasindi au regard du blocage des véhicules des congolais en Ouganda. Pour ce faire, ils arrêtaient tout véhicule d’immatriculation ougandaise et kenyane. Ils en crevaient des pneus, des pneus qu’ils brûlaient sur la voie publique à Kasindi.

Héritier Ndunda, à Kasindi

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