RDC : le REDHO inquiet de l’état sanitaire « critique » de l’ex député Bakatsuraki Semeyi détenu à Kinshasa
Le Réseau pour les Droits de l’Homme (REDHO) s’inquiète de la détérioration de la santé de l’ex député Kavusa Bakatsuraki Semeyi. Dans une déclaration rendue publique le lundi 10 janvier 2022, ce regroupement d’ONG/DH indique que ce dernier a été évacué à l’hôpital militaire Colonel Kokolo de Kinshasa pour sa prise à charge médicale.
En fin 2019, un incident s’est passé dans la parcelle voisine à la sienne près du Centre Médical Vijana à Kinshasa. Cet incident avait provoqué la mort de l’administrateur dudit Centre Médical.
Le Parquet Militaire avait associé l’honorable Kavusa Bakatsuraki Semeyi au dossier. Le député avait été condamné à 10 ans de Servitude Pénale Principale, le fait pour lui d’avoir acheté une parcelle voisine du lieu du meurtre, s’étonne le REDHO.
Ayant constaté qu’il venait d’être condamné par la Haute Cour Militaire dans une procédure de flagrance, alors que le fait s’est passé à son absence sur le lieu le jour de l’incident, l’ex député Bakatsuraki Semeyi avait introduit un pourvoi en cassation contre l’Arrêt de la Haute Cour Militaire.
« Nul ne peut être poursuivi pour le fait d’autrui », note le REDHO.
Pour ce faire, le REDHO recommande au Président de la République, au Président du SENAT, au Président de l’Assemblée Nationale, au Premier Ministre, au Ministre de la Justice, au Ministre des droits humains et au Président du Conseil Supérieur de la Magistrature d’avoir un regard sur ce dossier.
Le Réseau pour les Droits de l’Homme invite le Premier Président de la Cour de Cassation à programmer en urgence ce dossier soit à accorder à monsieur Semeyi une mise à liberté provisoire en vue d’aller se faire soigner dans une structure sanitaire appropriée au pays ou à l’étranger.
Rappelons que l’ex député Kavusa Bakatsuraki Semeyi est un élu du peuple en territoire de Lubero, en 2011 et en 2018. Pour son deuxième mandat, il avait été invalidé par la Cour Constitutionnelle pendant qu’il venait de passer 6 mois à l’Assemblée Nationale.
Patient Akilimali