Lubero : le Congrès de ressortissants du Collège Kambali au chevet des malades mentaux internés au sein du Cap Salama
Les membres du Congrès de Ressortissants du Collège Kambali (CRCK) veulent apporter leur contribution dans la prévention des maladies mentales. Ils ont exprimé ce souci au cours leur visite caritative aux patients du Centre d’Accompagnement Psychosocial (CAP) Salama en localité de Musimba, dans le territoire de Lubero.
Ce geste a été posé l’après-midi de ce vendredi 28 janvier 2022. Ainsi, selon les membres de CRCK, se lance leur « Programme de vulgarisation des mesures préventives des maladies mentales à Butembo et environs ».
« Pour la première fois, nous étions parti visiter certaines structures de santé mentale et nous avons constaté une flambée de structures qui naissent. Il y a de structures clandestines encore mais, avec une dizaine que nous avons répertorié, nous nous sommes dit qu’il fallait visiter d’autres structures : sortir de la ville pour aller vers le territoire afin d’aller constater aussi en territoire. Voilà pourquoi, on a été chez Cap Salama parce qu’avec l’effectif de 2000 malades, c’est cas même un nombre significatif », Jures Kizito, l’un des membres dudit Congrès.
Le CAP-Salama de Musimba se réjouit de cette visite caritative et thérapeutique. Les soignants et les patients de cette structure de traitement psychosocial reconnaissent en ce geste une bonne volonté des uns à se soucier de la santé des autres.
« Les malades vraiment sont joyeux de partager avec ces jeunes patriotes qui sont venus avec l’aide de non vivres et vivres, puisque lorsqu’ils se sentent visiter par des bienfaiteurs comme vous, c’est une grande joie puisque beaucoup de gens sont délaissés dans la communauté et surtout qu’ils viennent des milieux lointains, par exemple à Vuyinga, en Ituri et maintenant, ils sont en difficulté de trouver même à manger avec la situation sécuritaire », a déclaré Thamos Jérôme, soignant au Cap Salama.
Actuellement, le CAP-Salama traite une centaine de patients. Tous ont subi le handicap mental après qu’ils ont traversés volontairement ou non des situations difficiles telles les guerres conflits, consommation abusive des drogues, irresponsabilité sexuelle. D’où l’appel à promouvoir les valeurs humaines dans la communauté, notamment la paix pour prévenir toute forme de maladie qui trouble le mental.
La ville de Butembo étant en insuffisance des professionnels de la santé mentale, ladite structure encourage les jeunes à choisir des facultés de traitement mental pour recréer un monde sans handicap mental.
Patrick Kalungwana