Culture et Arts : le député national Eric Kamavu veut voir clair dans les attributions de la SOCODA « qui prêtent parfois en confusion »

Le député national Paluku Kamavu Eric a saisi la Ministre de la Culture et Arts  au sujet de la politique sur la promotion et la protection des œuvres de l’esprit. Cet élu de Butembo fait allusion aux musiques, Slam, ouvrages, tableaux de peinture et autres œuvres d’art.

Dans une correspondance du 10 avril 2022 reçue le 7 juin 2022 par le destinataire, cet élu de Butembo retrace certains problèmes que rencontrent des artistes musiciens, cinéastes et commerçants à Butembo et ailleurs. Le député Paluku Kamavu Eric constate l’absence d’une politique efficace pour la protection des œuvres de l’esprit.

« Ceci fait que les auteurs des œuvres de l’esprit ne bénéficient pas vraiment de l’exploitation de leurs œuvres qui sont souvent piratées ou contrefaites », déplore-t-il.

L’élu de Butembo fait constater en outre une difficulté de compréhension du statut juridique de la SOCODA qui figure parmi les services accusés de tracasseries fiscales par plusieurs commerçants. Il évoque un autre problème consistant en des relations pas harmonieuses entre les artistes de Butembo et la SOCODA d’une part et d’autre part, entre la SOCODA et l’Association de Charges Téléphones du Nord-Kivu.

Bien plus, ce parlementaire relaye des préoccupations légitimes de certains artistes musiciens de Butembo qui n’ont pas encore adhéré à la SOCODA mais qui voient cette dernière percevoir des droits ou autoriser le téléchargement synonyme du piratage des œuvres musicales. Dans ses investigations, Paluku Kamavu Eric énumère certains constats.

D’abord, selon lui, la SOCODA est une société-coopérative créée sur base des textes officiels pour protéger les œuvres artistiques. « … Ces textes ne permettent pas à la SOCODA de faire payer des taxes ou redevances aux personnes qui lui sont étrangères. Nombreux commerçants qui vendent des cartes mémoires se demandent sur quelle base la SOCODA leur fait payer », écrit l’élu de Butembo.

Quant aux relations avec les artistes, ce député demande au Ministère d’apprécier si la SOCODA peut faire payer des droits sur une œuvre d’un artiste qui n’en est pas encore membre. Il appelle la ministre à donner des précisions aux préoccupations exprimées. L’objectif étant le retour à la paix sociale et l’amélioration des conditions de vie des artistes musiciens et des opérateurs économiques ou entrepreneurs notamment les responsables des salons de coiffure.

Patient Akilimali

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