Butembo-Beni : de nombreuses tombes bénies en marge de la journée dédiée aux fidèles défunts

L’Eglise catholique commémore la journée dédiée aux fidèles défunts chaque 02 novembre de l’année. A l’occasion, les messes ont été célébrées dans différents cimetières suivie de la bénédiction des tombes.

En paroisse Reine des Anges de Bunyuka, la messe a connu une participation extraordinaire des fideles. Avant de procéder à la bénédiction du cimetière des Petites sœurs de la Présentations (PSP), l’Abbé Hilaire Kamavu a exhorté les chrétiens vivants à avoir une pensée pieuse pour les morts « qui ne sont jamais partis ».

RADIOMOTO.NET a rencontré certains chrétiens en train de faire la propreté des tombes de leurs familiers au cimetière de Kitatumba et Les Copains. Ils rencontrent avoir fait ce geste pour honorer les morts avec qui ils ont vécu.

« Je suis venu arranger la tombe de Papa Michel. J’ai fort pensé à lui. J’arrange sa tombe. C’est pour la troisième fois que je viens arranger sa tombe. J’ai demandé une messe pour le repos de son âme à deux reprises. Que les autres pensent toujours à leurs êtres défunts », a exhorté l’une des chrétiennes rencontrée dans l’un desdits cimetières.

Comment l’église justifie-t-elle la prière en faveur des défunts ?

L’Abbé Oswald Kibonde répond qu’il s’agit d’un devoir chrétien de prier pour les âmes afin que Dieu puisse pardonner leurs péchés commis sur terre.

« Il s’agit d’une prière d’intercession pour celui que nous avons aimé, en demandant à Dieu que la personne qui nous a quitté, nous n’avons plus rien à lui donner, si ce n’est la prière que nous l’offrons. C’est afin que Dieu puisse la regarder avec un regard de pardon et non un regard de jugement (…) », a-t-il répondu.

L’office des morts prend son origine dans la veillée des morts que les premiers chrétiens faisaient à l’exemple des juifs. Dans les premiers siècles du christianisme, des prières, et ensuite des messes, sont dites pour les défunts.

Les premiers textes qui parlent d’un office spécifique pour les morts datent du ixe siècle. En 998Odilon, abbé de Cluny, institue, le 2 novembre, une journée consacrée à la commémoration de tous les fidèles trépassés.

Le pape Léon IX approuvera cette décision. La commémoration des fidèles défunts se répand alors dans toute la chrétienté. Au xiiie siècle, elle entre dans la liturgie romaine et devient une fête universelle dans l’Eglise.

Léonce Muliwavyo

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