Attentat à Kasindi : une semaine après, aucune mesure sécuritaire supplémentaire prise (Société civile)

Une semaine après l’attentat à la bombe dans la cours de l’église CEPAC Kasindi-Lubiriha, aucune mesure sécuritaire supplémentaire n’a été prise, se désole la société civile locale.

Outre la peur au sein de la communauté locale, un nombre accru des personnes présentant des insuffisances mentales et un nombre élevé de nouvelles figures s’observent au poste frontalier de Kasindi-Lubiriha, alerte les forces vives locales qui interpellent la population et les services de sécurité dont les forces conjointes FARDC-UPDF.

« Aux services de sécurité, nous recommandons de renforcer les dispositifs sécuritaires. Au niveau de la frontière, on doit être souple pour l’identification de ceux qui entrent et de ceux qui sortent. Au niveau des parkings, ces gens-là pourraient songer à la sécurisation de quatre coins desdits parkings (…) », a recommandé Joël Kithausa, premier vice-président des forces vives locales.

Il a également appelé les habitants à éviter les attroupements dans les lieux publics. Il a par ailleurs demandé aux responsables des églises voire écoles d’avoir les détecteurs des métaux dans le cadre de la sécurité collective.

Héritier Ndunda

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