Insécurité à Lubero : Bientôt des centres de reddition pour accueillir les membres des groupes armés

Une brèche devant aider à construire la paix en territoire de Lubero. Elle s’ouvre par l’ouverture des centres de reddition dans plusieurs coins pour accueillir les membres des groupes armés.

L’annonce de l’ouverture des centres de reddition dans le territoire de Lubero a été faite ce lundi 2 septembre 2019 par l’administrateur du territoire de Lubero à la presse juste après la parade hebdomadaire à l’hôtel de ville de Butembo. Selon NYEMBO WA NYEMBO Richard, les autorités étatiques sont en train de travailler sur cette lancée.

« Ça va nous permettre un peu de ramener tous nos frères qui sont en brousse. Et après cela, ceux qui vont refuser, nous allons directement passer aux opérations militaires parce que la population a beaucoup souffert. Nous avons besoin d’une réaction immédiate pour restaurer l’autorité de l’Etat dans le territoire de Lubero. Nous sommes en train de travailler parce que la situation de Lubero n’est pas à confondre avec celle de Beni. Nous faisons face à des groupes armés locaux, nous devons utiliser les deux bâtons de commandements ; ca veut dire, et les opérations militaires, et les sensibilisations pour la reddition », a précisé l’administrateur de Lubero.

A lui de préciser que ces centres seront érigés selon les zones de localisation des groupes armés. A propos des groupes armés en territoire de Lubero, l’on constate que des militaires s’abstiennent de mener l’offensive dans des coins où se trouvent des miliciens. Est-ce attendre cette opération de reddition que les éléments des FARDC ne préfèrent plus combattre ? Non, répond l’administrateur de territoire, NYEMBO WA NYEMBO Richard.

« Quand nous parlons de centre de reddition, c’est pour voir comment choisir des endroits appropriés, par exemple pour le cas de Lubero, on peut prendre un centre au site, aux environs de Luofu. Au Nord on peut prendre par exemple aux environs de Musienene pour voir comment recadrer ces jeunes là pour voir comment leur donner la formation aux fins de regagner la vie sociale avec beaucoup plus de responsabilité. Il ne faut pas aller très vite en besogne. L’armée reste dans ses positions, l’armée reste dans ses missions régaliennes. Il y a un programme majeur qui concerne toute la région, je dirai toute la zone Grand-Nord pour essayer de mettre fin à ce phénomène des groupes armés », a-t-il expliqué.

L’administrateur de Lubero promet une frappe foudroyante à tous les groupes qui vont continuer leur activisme après ce temps leur accordé pour construire la paix.

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