Butembo : le maire condamne l’incursion des bandits armés aux installations de STS-ENK

Des inconnus ont signé une incursion au site qui abrite les installations de la Société des Techniques Spéciales Energie au Nord-Kivu, STS-ENK, vers 5 heures de ce vendredi 21 février 2020. Dénombrés à 4, ils étaient munis d’une arme à feu et des armes blanches. Le comité urbain de sécurité et le responsable de la STS-ENK sont allés s’enquérir des dégâts.

C’est vers 12 heures que ces autorités sont arrivées sur le lieu. Le personnel qui était commis au service nocturne témoigne avoir été intimidé. « Ils nous ont demandé de leur donner de l’argent et tous nos biens. Ils nous ont même exigé la coupure du courant », a déclaré l’un des agents de STS-ENK. Suite à cette coupure qui est allée jusque vers 13 heures de ce vendredi, maître Sylvain KANYAMANDA, maire de Butembo, déplore les répercussions sur le travail en ville.

« Il y a des enfants qui étaient dans des couveuses dans des hôpitaux qui sont en difficulté maintenant. Des entreprises qui étaient en train de travailler maintenant ont été pénalisées. Dans la ville là il y a encore des gens qui ne comprennent pas que Butembo-Beni doivent émerger à la suite de STS », s’est désolé le maire en ajoutant que les services de sécurité pourront se mettre au service à la hauteur de toute menace.

Présent sur le lieu, l’honorable PALUKU KITAKYA Anselme, ancien ministre provincial de l’Energie, a invité la population à s’impliquer dans la protection des infrastructures comme celles de STS-ENK.

En tout, le Directeur administratif et financier de la STS-ENK déplore ce désagrément. Toutefois, James VANHOUTT rassure que rien de grave n’est déploré sur le plan technique.

« On vient de relancer le courant sur Beni et Butembo. Tout est fonctionnel, il n’ya pas eu de dégâts matériels. Je rassure tout le monde, Dieu merci, il n’y a pas eu de kidnapping,  il n’y a pas eu de blessés non plus. C’est le plus agréable au final, même si la coupure ce n’est jamais agréable », a rassuré James VANHOUTT.

C’est pour la troisième fois que le site de IVUGHA soit la cible d’une incursion des bandits armés.

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