Beni Territoire : à Mangina, la société civile pointe les nouveaux éléments de l’ordre dans la tracasserie des habitants

Depuis le déploiement des éléments de l’ordre en commune de Mangina après que des tracts demandant le départ du bourgmestre de cette municipalité ont été ramassés sur place, la situation sécuritaire est confuse. La société civile qui alerte s’est confiée à la presse mercredi 10 juin 2020. L’intervention des éléments de l’ordre et de sécurité est devenue une chasse à l’homme, dénonce la société civile de Mangina.

La structure citoyenne dit avoir enregistré plusieurs cas de dérapages de la part de nouveaux éléments de l’ordre à Mangina lors de ces opérations de bouclage ayant pour but de dénicher ceux qui tenteront de semer des troubles sur la voie publique.

De cette situation, la population de Mangina et les forces de sécurité se regardent comme chien et chat. Pour la société civile noyau de Mangina, les éléments de l’ordre se sont distingués dans la tracasserie sous toutes ses formes. Cette structure voit déjà un divorce de collaboration comme conséquence du mariage civilo-policière.

Kakule Vunyatsi Muongozi, premier vice-président de la société civile de Mangina et porte-parole de cette structure citoyenne a, au sortir d’une rencontre avec l’inspecteur provincial adjoint de la territoriale, appelé les autorités à convoquer un dialogue social afin d’aplanir les divergences entre forces de sécurité et les habitants

De leur côté, les autorités locales sont disposés à dialoguer avec les jeunes, a dit le Major Maurice Lofanjola, porte-parole du comité local de sécurité. Il a, à l’occasion, appelé les jeunes se réclamant de la Véranda Mutsanga, à la discipline. Ce, avant de les sensibiliser à se présenter au bureau de la commune et expliquer leurs problèmes à l’inspecteur provincial adjoint de la territorial, Martin Bwanakawa. Celui-ci séjourne en Commune de Mangina depuis l’après-midi de mercredi 10 juin 2020.

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