Goma : 47 bandits arrêtés avec plusieurs effets militaires dans le quartier Bujovu

Quarante-sept présumés bandits dont 11 rwandais munis de huit armes AK 47, 10 chargeurs garnis, plusieurs machettes et une flèche sont tombés dans les mailles des services de sécurité samedi 28 novembre 2020 en ville de Goma. Ces malfrats ont été arrêtés au quartier Bujovu de la commune de Karisimbi. Le chef de ce quartier gratifie ses chefs hiérarchiques à tous les niveaux et appelle sa population à toujours collaborer avec les services de sécurité.

Le joli coup de filet des services de sécurité a vécu à l’issue d’un couvre-feu systématique conduit entre 2 heures du matin et 14 heures d’après-midi de ce samedi par les services de sécurité en complicité avec les autorités locales de cette juridiction de base.

Célestin Bayemuke, chef du quartier Bujovu, rapporte qu’aux côtés de ces présumés, l’on note un militaire arrêté pour n’avoir pas présenté les pièces attestant qu’il est militaire. Dans la même bande, les agents de sécurité ont aussi décelé la présence d’un falsificateur, capable de manipuler les identités des membres de la troupe, pour les dissimuler et les mettre à l’abri du contrôle.

Quelques-uns de ces désormais otages, sont ex prisonniers qui ont bénéficié pour la plupart, de la grâce présidentielle pour être libéré.

Les 11 éléments Rwandais parmi les arrêtés, vivaient clandestinement en ville de Goma en RDC. Ils ont été acheminés au service de la direction générale des migrations DGM, pendant que les 36 autres sont maintenus dans un cachot plus sécurisé afin de ne pas s’évader.

Le chef Bayemuke qui se félicite que cette grande réussite sécuritaire ait été enregistrée dans son entité, gratifie ses chefs hiérarchiques à tous les niveaux et appelle sa population à toujours collaborer avec les autorités et dénoncer tous les cas douteux pour un jour connaître une Goma sans cas d’insécurité.

Le 13 novembre 2020, un député national élu de Goma, lançait une campagne de ramassage d’armes et autres effets militaires. Cette campagne dont la fin et la continuité prêtent encore à la confusion, n’a abouti qu’à la collecte de quelques 10 armes en feu.

Des points de vue diversifiés

Au lendemain du lancement de cette campagne, un élu provincial de la même ville de Goma, avait lui, dit que les frais prévus comme récompenses aux volontaires, auraient être remis en appui aux services de sécurité pour faire un couvre-feu de ramassage d’armes en vue de se rassurer que ladite somme d’argent avait été bien canalisée et que son debourseur avait tant soit peu contribué aux efforts de la sécurisation de la ville par et grâce à son initiative.

Les simples calculs d’extrapolation faits par RMBB-Goma, prouvent que si les services de sécurité de la ville touristique mènent simultanément des pareilles opérations à travers ses 18 quartiers, plus ou moins 846 présumés bandits, 144 armes à feu et 180 chargeurs garnis seront mobilisés.

La ville de Goma fait en tout cas face à une criminalité sans précédent, couplée au braquage des maisons de commerce et d’habitation, des extorsions des biens de quelles nature et valeur que ce soit, la nuit comme la journée.

La criminalité loin de dire son dernier mot

Jusqu’au mardi 24 novembre, la ville a compté son neuvième mort depuis janvier de l’an 2020, rien qu’en considérant les assassinats ciblés des cambistes, sans faire allusion aux autres cas de meurtre par fusillade, le cas le plus récent étant celui de Simba Ngezayo, abattu en pleine matinée du mardi 02 novembre 2020, dans les abords du complexe scolaire arc-en-ciel toujours en ville de Goma.

John Tsongo

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