Goma : des étudiants et élèves paralysent les cours pour protester contre l’insécurité

Les activités scolaires et Universitaires sont restées paralysées dans plusieurs établissements d’enseignement scolaire et universitaire ce lundi 07 décembre 2020 en ville de Goma. Ce, suite au mot d’ordre du collectif des étudiants, appelant les étudiants et élèves de la ville, d’observer deux jours sans école, ce lundi 7 et mardi 8 décembre. Les apprenants menacent de poursuivre leurs actions si rien n’est fait pour restaurer la sécurité à Goma.

La décision a été prise pour exiger aux autorités compétentes le rétablissement de la sécurité dans la ville de Goma. Goma qui est cette ville caractérisée ces jours par une série de meurtres.

Ceci arrive, après que Goma a été endeuillé par des hommes en armes à identité jusqu’à présent mystérieuse, qui ont assassiné plus ou moins 10 citoyens rencontrés dans un salon de coiffure au quartier Ndosho, la soirée du samedi 05 décembre 2020.

Plusieurs écoles que nous avons visitées étaient désertes car, entre 9 heures et 11 heures, des étudiants chargés de faire respecter le mot d’ordre ont été déployés dans les écoles et Universités de la ville.  

De l’Institut Vusoke au Groupe scolaire technique Kamanyola en passant par les complexes scolaires Myriam, Mulezi et Kasongo, les Instituts Uzima et Baden Poel, nous avons constaté des écoles vidées d’apprenants, les unes après une sommation de la bande d’étudiants, les autres d’elles-mêmes, par peur d’être perturbées voir leurs installations saccagées, par les étudiants déployés pour faire appliquer la mesure.

« Les actions vont se poursuivre si nous constatons que les autorités ne se seront pas engagées à répondre à nos préoccupations », a dit un des membres du club de ces étudiants, rencontré dans les enceintes du complexe scolaire Mulezi.

Les autorités scolaires n’ont pas accepté de se livrer au micro. Mais, une d’entre elle s’est exclamée, « C’est vrai que l’insécurité nous affecte tous, mais cette perturbation scolaire n’a aucun sens, car ces autorités ne feront rien malgré cette pression ».

John Tsongo

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