Ebola à Butembo : « Le Procès Mouzoko fini, le ministère public n’a pas boudé les enquêtes relatives aux autres crimes » (Colonel Kumbu Ngoma)

L’Auditeur Militaire Supérieur près la Cour Militaire Opérationnelle du Nord-Kivu a réagi au commentaire des forces vives qui proposent de tenir en urgence les autres procès relatifs aux crimes commis pendant l’ère de la persistance d’Ebola dans l’Est de la RDC. Il répond à la préoccupation exprimée sur www.radiomoto.net par le vice-Président de la Société civile du Nord-Kivu. Se confiant à nos soins ce mercredi 10 mars, le Colonel Kumbu Ngoma rassure que rien ne relève d’une bouderie.

 « Il n’en est rien d’une bouderie ou d’un oubli », réagit le Colonel Kumbu Ngoma Jean-Baptiste.

En effet, Edgar Kamtebo Mateso propose à la Cour Militaire Opérationnelle du Nord-Kivu de tenir en urgence les autres procès relatifs aux crimes commis contre les congolais dans le même contexte Ebola.

À titre illustratif, il a cité l’assassinat de l’Infirmier Titulaire du Centre de Santé Isonga en Zone de Santé de Vuhovi, le meurtre du tradipraticien de Mutsanga en Zone de Santé de Katwa, l’assassinat du médecin de Beni à Kabasha, en Zone de Kalunguta. Reste à savoir si la Cour est déjà saisie au sujet de ces dossiers.

« Il faut attendre que le ministère public nous fixe les dossiers avec les prévenus. Nous ne pouvons pas juger les papiers des dossiers qui sont encore en phase d’enquête. Aussi, il faut attendre qu’on organise autant que nous l’avons fait pour le dossier Mouzoko », opine le Premier Président de la Cour Militaire Opérationnelle du Nord-Kivu.

Le juge colonel Zingi Tulanda Ngondendi s’est confié exclusivement à www.radiomoto.net ce mercredi. Pour sa part, l’Officier du Ministère Public rassure que les enquêtes continuent. « Pour ces dossiers précis, nos enquêtes continuent. Nous avons des dossiers sans prévenus. C’est tout ce qui nous bloque. Mais, ce n’est pas fini. Dès que nous mettrons la main sur eux, les procès pourront se dérouler comme celui de Mouzoko que vous venez de suivre », éclaire le Colonel Kumbu.

Patient Akilimali

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