Mambasa : la société civile en guerre contre le calvaire enduré par les passagers entre NIANIA et Kisangani

Dégradation de la route nationale numéro 04 entre la localité de  NIANIA et la ville de Kisangani. Jusqu’à ce mardi 27 août 2019, plusieurs centaines des véhicules transportant des vivres, non vivres et des passagers restent bloqués dans un gros bourbier à hauteur de BEMBELE à 17 kilomètres de NIANIA dans le territoire de MAMBASA. En tout cas, les forces vives de NIANIA, craignent que l’épidémie de Choléra ou la maladie à virus Ebola ne surgisse sur cet axe routier.

C’est depuis plus de trois semaines que cette situation sévit dans cette partie à cheval sur la province de l’ITURI et celle de la TSHOPO. La société civile noyau de NIANIA se dit tellement  préoccupée par les conditions difficiles que traversent les passagers contraints de passer des nuits à la belle étoile dans des endroits dépourvus des installations sanitaires et de l’eau potable.

Polin NYARCOSSE, président des forces vives de NIANIA, craint que l’épidémie de Choléra ou la maladie à virus Ebola ne surgisse sur cet axe routier. Il appelle les autorités politico-administratives à agir le plus tôt.

« La route continue à se dégrader du jour au jour. Des camions passent à ce niveau 5 ou 6 jours. De NIANIA vers Kisangani, si tu vas 5 km jusque Molokay, des camions sont aussi à ce niveau. Il ya plusieurs conséquences. Nous sommes en période où les enfants peuvent arriver en retard à l’école. Ceux qui quittent ici vers Bunia, vers Kisangani, vers Isiro… La deuxième conséquence c’est le risque de contracter la maladie. Le choléra… Les boivent de l’eau sale, l’épidémie peut ainsi attaquer les gens. De trois, nous sommes en période d’urgence sanitaire sur Ebola. Quelqu’un qui est attaqué par Ebola, au lieu de continuer son voyage, il peut se faufiler parmi les autres là et puis les contaminer », a-t-il prévenu.

Ajoutons que l’impraticabilité de cette route impacte négativement sur les échanges commerciaux entre Beni et Kisangani. Par exemple, actuellement sur le tronçon Niania-Kisangani long de 340 kilomètres, le véhicule fait plus d’une semaine alors que bien avant une seule journée suffisait. Ceux qui veulent atteindre Kisangani le plus tôt  n’ont pas autre choix que d’utiliser les taxis motos en payant 100 dollars américains au lieu de 20 dollars que coutait le transport à Bus.

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