Rutshuru : des voix pour soutenir la délocalisation des populations vivant dans certaines parties du parc des Virunga

La délocalisation de certaines populations vivant illégalement dans certaines parties du parc national des Virunga est l’une des stratégies à mettre sur pied pour sauver la biodiversité du paysage Virunga. C’est une proposition des participants à un panel de plaidoyer des parties prenantes sur la sécurisation des Ressources naturelles et l’application des textes réglementaires pour la stabilité et la gestion rationnelle de la biodiversité du paysage Virunga. Ce panel s’est tenu lundi 30 septembre à Kiwanja, commune de Rutshuru.

Pour les participants à ce panel, le gouvernement congolais doit prendre un programme de glissement des occupants illégaux des pêcheries vers d’autres zones enfin de désengorger ces pêcheries. Pascal KARTASI, un agent au sein de l’ASBL « Innovation pour le Développement et la Protection de l’Environnement » et modérateur dans ce panel explique.

« La question démographique, évidemment, constitue un défi par rapport à la gestion des ressources naturelles autour du paysage Virunga. Plusieurs menaces sur les ressources proviennent directement de la communauté. Au niveau des participants, ils ont voulu qu’il y ait un programme au niveau du gouvernement, un programme de glissement de certaines populations qui peuvent être délocalisées dans d’autres endroits », a-t-il restitué.

Avant cela, le gouvernement doit également penser à asseoir son autorité et créer des conditions favorables à la population dans les zones où le trop plein de gens pourrait être orienté.

« Mais ce sont des endroits qui sont encore occupés par les groupes armés. Et donc, avant tout, il faudrait que le gouvernement puisse restaurer l’autorité de l’Etat dans ces endroits », explique Mutsuva MALIKIDODO, secrétaire exécutif du Colloque d’Intervenants pour la Démocratie, l’Environnement et les Droits de l’homme.

Ce panel a été organisé par   l’Innovation pour le Développement et la Protection de l’Environnement, ASBL, et a connu la participation de différentes couches de la communauté vivant autour du Parc National des Virunga ainsi que les autorités politiques dans cette zone.

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