Tueries au Grand-Nord : la MONUSCO réagit par rapport à son inaction déplorée à Beni

Des opérations militaires ont été lancées, le 30 octobre 2019, contre les groupes armés, dont les rebelles présumés de l’ADF à l’Est de la RDC. Mais il n’y a pas eu de planification conjointe FARDC-Casques Bleus pour les matérialiser.

Ainsi, la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC pense-t-elle répondre à ceux qui se demandent le rôle de la MONUSCO dans ces opérations qui ne donnent pas encore confiance, vue les conséquences actuelles.

Se confiant à la presse, ce samedi 16 novembre 2019, après une mission à Nyanzale, Kichanga et Pinga, dans le petit Nord du Nord-Kivu, LEILA ZERROUGUI a expliqué que la collaboration entre Casques Bleus avec les FARDC consiste seulement dans la protection des civiles, l’appui médical et logistique.

La MONUSCO n’est pas une menace pour la population, a déclaré la Représentante du Secrétaire Général de l’ONU en RDC. Dans ses propos à la presse, LEILA ZERROUGUI a conscientisé que la guerre n’est pas facile. Mais elle peut aboutir aux bons résultats contre l’ennemi quand ont sait là où l’on est, ce dont on a besoin, où l’on va et ses objectifs.

Restituant son constat sur la vie de la population à Nyanzale, Kichanga et Pinga où elle a été pendant au moins 48 heures, la Représentante du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC a dit avoir vécu une situation préoccupante. Elle indique que la population de ces milieux nécessite la protection contre les groupes armés ethniques, la restauration de l’autorité de l’Etat, le désenclavement pour l’évacuation des produits agricoles vers les centres urbains, la justice pour la résolution des conflits fonciers et les soins. Des nécessités qu’elle promet transmettre au Gouvernement afin qu’ensemble les deux parties y répondent urgemment. D’avance, elle a tout dit au Gouverneur du Nord-Kivu.