Lubero : les écoles privées agréées de Musimba décident de se coaliser pour assurer une éducation de qualité

Les promoteurs des écoles privées agréées fonctionnant à Musimba ont décidé de joindre leurs efforts ensemble pour une éducation de qualité. Cette vision a été exprimée ce mercredi 15 janvier au cours d’une messe d’action de grâce dite à la paroisse Notre Dame de Guadeloupe de Musimba.

Avant cette célébration eucharistique, les enseignants, les apprenants et certains parents ont défilé du stade de football KYAMBOGHO à l’église paroissiale. MASIKA VITHUNGA Zawadi est la promotrice du complexe scolaire les Juniors. Elle nous parle de l’objet de cette activité.

« C’est une journée qui marque l’unité entre les écoles privées dans les localités de Musimba et Ndando pour voir les failles qui se retrouvent au sein de nos écoles, et chaque fois nous réunir en cas de difficulté. J’encourage vraiment cette initiative. Comme promoteur des écoles privées agréées Musima-Ndando, je dirais qu’on a proclamé la gratuité mais ça n’a pas causé tord au sein de nos écoles. Nous devons faire de tout notre mieux pour qu’on soit en union avec les parents, les élèves et tous les promoteurs dans la localité de Musimba », a-t-elle lancé.

Des activités saluées par la coordination de la Nouvelle Société Civile Congolaise du territoire de Lubero. BAYIREKE KISUSU, coordonateur de cette structure citoyenne, reconnait que la plupart des enfants de Musimba étudient dans les écoles privées en dépit de l’insuffisance d’écoles publiques dans cette partie de la chefferie de BASWAGHA en territoire de Lubero.

« Nous remercions les parents qui acceptent de ramener leurs enfants au niveau des écoles privées agrées, même si l’Etat déclare qu’il y a gratuité de l’enseignement. En plus, nous remercions vivement le gouvernement d’avoir octroyé au niveau des écoles privées agréées jusqu’à ce que l’on puisse retrouver le fonctionnement », a-t-il loué.

Notons que les populations de Musimba et d’autres localités éprouvent des difficultés de scolariser leurs enfants suite à la pauvreté qui se vit dans leurs ménages.

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